Citations de Victor Dixen (1321)
Je me relève lentement.
Je finis toujours par me relever.
Chaque fois que je tombe.
Chaque fois qu'on me blesse.
Chaque fois que la Salamandre est sur le point d'avoir ma peau.
J'enfile ma culotte, mon jean, mon T-shirt.
La fille dans le miroir fait la même chose.
Les vieux sont des jeunes pour qui tout a été trop vite.
Même dans les situations les plus difficiles, il reste toujours un espoir, même dans les mines les plus asséchées, il reste toujours une pépite.
Stupide de juger sur le physique ? Et tu crois que les filles à côté, elle nous jugent sur quoi ?
Vu que tu caracoles en tête des classements, c'est sûr que ce n'est pas sur notre QI.
Rêve comme si tu vivais pour toujours,
Vis comme si tu allais mourir
aujourd'hui.
James Dean (1931-1955)
Ce n'est pas celui qui reçoit qui décide ce qu'il mérite ou pas, c'est celui qui offre.
Trois fois la gravité terrestre.
A 3g, le dossier de votre siège s'enfonce dans vos côtes et votre dos jusqu'à ne faire plus qu'un avec vous.
A 3g chaque inspiration demande un effort douloureux, l'air n'est plus qu'un fluide visqueux qui englue vos poumons.
A 3g, les rayons du soleil deviennent aussi lourds que de l'or liquide, ils s'écoulent lentement depuis le trou noir du ciel jusque sur le tableau de bord.
A 3g, votre cervelle elle-même se change en mélasse.
A 3g, vous ne pensez plus.
- Monstrueuse ? dit Serena McBee d'une voix songeuse. La monstruosité est dans l’œil de celui qui regarde...
Vous m'avez demandé ce que Léonor représente pour moi ? Eh bien justement, c'est ça qu'elle représente. L'inconnu. L'imprévisible. Le petit feu follet roux qui suit son propre chemin, même dans le spectacle le mieux rodé. [...] Léonor, c'est la flamme de la liberté !
Je me relève lentement.
Je finis toujours par me relever.
Chaque fois que je tombe.
Chaque fois qu'on me blesse.
Chaque fois que la salamandre est sur le point d'avoir ma peau.
Elle était mon soleil, mon assurance, mon intelligence. Moi, je n'étais que sa lune. Un soleil peut vivre seul, sans planète. Mais une lune a besoin de tourner autour de quelque chose, sinon elle se désaxe et se perd dans l'espace...
La monstruosité est dans l’œil de celui qui regarde...
Aimer, ça ne veut pas dire tout accepter de l’autre sans question ni remise en cause. […] Aimer c’est se battre pour ce que l’on croit être le meilleur pour l’autre même si l’autre ne le sait pas. L’amour que je t’offre est une bataille. Celui de Mozart, c’est une capitulation.
Marcus : « Les vieux sont des jeunes pour qui tout a été trop vite. »
Il n'y a que la mort qui soit simple, et éternelle. Parce que tu vois, la vie, c'est compliqué, et c'est terriblement court. On a l'impression qu'on a tout le temps devant soi, mais en réalité c'est comme une séance de speed-dating : à peine entré dans la bulle, c'est déjà le moment de dégager.
LA POITRINE QUI EXPLOSE. Le squelette qui se brise en mille éclats de verre. Le crâne qui se fend comme une coquille sous un marteau.
Black-out.
(...)
« LÉO ?... Léo ?... Léo, tu m’entends ? »
(...)
« Léo, est-ce que tu respires encore sous ton casque ? Est-ce que ton cœur bat encore sous ta combinaison ? Oh, Léo, pour l’amour de Dieu, ne me dis pas que tu es morte ! »
« En même temps, si je te le disais, c’est que je ne le serais pas vraiment, n’est-ce pas ? »
"Les livres sont des armes pour survivre, avait-elle coutume de me répéter, leurs histoires nous aident à surmonter les épreuves de la vie."
La tiédeur des draps...
La voix douce de ma mère...
Le froissement des pages que l'on tourne...
Nous étions folles de joie. Nous étions mortes de peur.
Les roses n'ont rien de mièvre ou de gentil, elles sont juste vraies. Cruellement vraies. Si leurs pétales nous montrent que la vie est belle à couper le souffle, leurs épines nous rappellent qu'elle est dangereuse à en crever.
Rêve comme si tu vivais pour toujours, vis comme si tu allais mourir aujourd'hui.