À chaque étape de sa progression, la Grande Armée se jetait sur les quelques ressources épargnées par l’armée russe avec l’avidité d’une nuée de criquets, plus destructrice que n’importe quel incendie. Les paysans hébétés regardaient disparaître leurs dernières réserves pour l’hiver, impuissants ; à leurs yeux, le visage de la « libération » annoncée par Grandgousier devait ressembler étrangement à celui de la famine...