Tous ceux qui entouraient le roi — ceux qu’on appelait les courtisans — étaient plus sages que lui. [...] Et rien ne le conseillait ! Il était depuis sa jeunesse resté identique à lui-même.
C’était toujours le comte d’Artois, il n’avait pas changé. N’avoir pas changé, eût-on vécu quatre-vingt ans, c’était la seule qualité qu’il estimât. Il appelait cela avoir un caractère. Il disait que, depuis la Révolution, il n’y avait en France et dans le siècle que deux hommes, M. de La Fayette et lui. Il estimait M. de La Fayette;