Le problème, c’est que les paysages que nous traversons restent identiques, et que nous hébergeons les mêmes questions et la même absence de réponses. En définitive, on en revient toujours au même, protégés par la certitude des souvenirs. Nous connaissons leurs douleurs, que nous avons domestiquées, alors que la nouveauté n’augure que de nouvelles souffrances. Nous devenons lâches.