Là, entre océan et désert, entouré d’étagères qu’il a amoureusement vernies et où les livres reposent désormais par nation et par auteur, Antonio grandit, Antonio respire. [...] Les mots travaillent le sommeil, les phrases dessinent les rêvent, de sorte qu’à son réveil, un lecteur épris n’est plus celui qu’il était la veille : il a mûri à son insu.