Face à ce type de personnalité, les magistrats dans leur ensemble disent se sentir fort démunis. Seules ce qu'on pourrait appeler les psychothérapies "subies" laissent entrevoir un petit espoir. Il s'agit des techniques thérapeutiques médicamenteuses et des techniques d'apprentissage d'inspiration cognitivo-comportementale. Qu'il soit sous contrainte judiciaire ou non, qu'il le veuille ou non, le délinquant, dans ce cadre thérapeutique, ne pourra pas manipuler la chimie et les effets du conditionnement qu'elle produit sur ses pulsions comme il ne pourra pas manipuler un apprentissage conçu selon la mécanique stimulus/réaction. Il ne pourra que subir passivement la modification de son comportement.