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Critiques de Vincent Henry (37)
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100 idées pour accompagner les émotions des enf..

Ce guide est vraiment intéressant à lire et utile ! Il est surtout centré sur les deux émotions difficiles à gérer chez des enfants et ados : la colère et la peur. Les auteurs nous aident à les repérer, comprendre ce qui les déclenchent et ce qu'elles expriment, pour pouvoir les anticiper et désamorcer les crises. Ils invitent aussi les parents à laisser les enfants exprimer ce qu'ils ressentent et à les aider à mettre des mots sur leurs émotions, à travers différents exercices facile à mettre en place. Beaucoup d'exemples concrets sont aussi donnés, des situations types avec des conseils de ce qu'il faut faire ou au contraire éviter, et des parallèles avec nos vies d'adultes pour prendre du recul et se mettre à la place de l'enfant.



En tant que jeune maman, tous ces conseils me seront précieux pour la suite ! Ce guide peut aussi être utile pour apprendre à gérer ses propres émotions, avec des petits exercices de relaxation en fin d'ouvrage.
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Alexandre Jacob : Journal d'un anarchiste c..

Bande dessinée en noir et blanc qui retrace les aventures d'un anarchiste voleur de la fin du XIXe siècle de Marseille à Béziers, puis de Paris à Abbeville. Ouvrage très documenté s'appuyant sur de nombreuses sources de la vie d'Alexandre Marius Jacob et de cette époque contemporaine de Dreyfus, Zola, Maurice Blanc ou encore Félix Faure.
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Alexandre Jacob : Journal d'un anarchiste c..

Bravo à Gaël et Vincent Henry qui ont su nous tenir en haleine en nous projetant dans la vie de cet anarchiste cambrioleur, espiègle et rigolard mais sérieux.
Lien : http://www.actuabd.com/Alexa..
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Alexandre Jacob : Journal d'un anarchiste c..

Franchement, un must pour les anarchistes; une belle découverte graphique et idéelle pour les autres, un élan de poésie et d'esprit libertaire. On se souviendra, en le lisant, du film "Le voleur" avec Bébel, ou, mais en plus joyeux, de "La bande à Bonnot".



Plus de soleil aussi.



Les fans des "vieux fourneaux" apprécieront aussi.



Je connaissais l'autobiographie du personnage, que j'ai chez moi, que j'ai dévorée il y a des lustres. Cette adaptation en bédé permet de se plonger dans un univers à la fois chaud, méditerranéen et idéologiquement bien planté. C'est léger, ça manque peut-être un tout petit poil de la dimension sociale qu'on attendrait un peu plus que sur une planche consacrée aux esclaves de Zanzibar, mais on se laisse porter par la pensée libre de Jacob, ce cher Marius Alexandre, cet homme qui aurait mérité sa place entre Rimbaud et Brel, manifestement fait pour changer le monde.



On s'arrête au moment où il se fond dans une cale de bateau, s'engouffre vers le bagne... Qui sait? Matière à un second tome?



A encourager de sa lecture, de sa découverte.
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Alexandre Jacob : Journal d'un anarchiste c..

Roman graphique que je n'ai pas choisis initialement, je me suis laissée porter par le révolutionnaire Alexandre Jacob. Ce livre m'a donner envie de relire Arsène lupin et de m'intéresser davantage à la politique de la fin du 19ème siècle. Livre facile à lire avec nombre de références historiques !
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Alexandre Jacob : Journal d'un anarchiste c..

Premier album pour autant que je sache que cet Alexandre Jacob, Journal d'un cambrioleur anarchiste. Le scénariste est juste crédité pour un autre album paru en 2014.

le livre était vendu comme la biographie du personnage qui a servi d'inspiration à Arsène Lupin. C'est une manière comme une autre d'attirer l'attention. Il y a bien une allusion en fin d'album, mais dans les faits, l'influence réelle d'Alexandre Jacob sur le personnage de Maurice Leblanc semble plus relever de la légende.

Alexandre Jacob était un anarchiste. Pour lui, la vie ne lui laissait que le choix entre l'esclavage (travailler pour enrichir un autre), la mendicité et le vol. Il choisit la dernière voie, se faisant une spécialité des cambriolages de demeures bourgeoises, de riches rentiers, de hauts focntionnaires, d'écclesiastiques... Si le personnage force une certaine sympathie, il n'est pas pour autant un Robin des Bois ou un justicier. Il vole, il redistribue une partie à la cause. Mais son action politique reste limitée. Reste un orateur séduisant et non dénué d'humour qui n'a poas hésité à utiliser son procès comme tribune.

Cette biographie revient sur sa vie jusqu'à son procès en 1905, le récit se construisant en flashbacks à partir de ce procès-spectacle qui polarisa l'opinion publique. L'influence de Blain est très présente. Presque écrasante. Ce livre a presque un charme désuet, tant il me semble influencé par les grandes heures de la collection Poisson Pilote. Alexandre Jacob fait partie de ces bandes dessinées plutôt bien faîtes mais qui me paraissanet trop marquées par les influences des auteurs. Il manque de personnalité. Un travail appliqué et bien fait mais un peu vide. Cela dit, question de goût, je préfère des auteurs biberonnés à Blain et quelques autres qu'à la succession sans fin de resucée post Delcourt et Soleil qui ont rarement beaucoup de saveur.
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Alexandre Jacob : Journal d'un anarchiste c..

Une excellente biographie d’Alexandre Marius Jacob, cambrioleur haut en couleur qui aurait inspiré à Maurice Leblanc le personnage d’Arsène Lupin.
Lien : http://www.avoir-alire.com/a..
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Alexandre Jacob : Journal d'un anarchiste c..

Qu'ils soient chrétiens, ou au contraire athées, les penseurs anarchistes ont toujours dénoncé le caractère arbitraire de la propriété, suivant la formule lapidaire célèbre : - La propriété, c'est le vol !



Plus qu'une biographie circonstanciée, Vincent et Gaël Henry avec "Alexandre Jacob, Journal d'un anarchiste cambrioleur", paru en 2016 chez Sarbacane, proposent d'aborder le thème de l'anarchie et de ses limites à travers le récit des tribulations d'Alexandre Marius Jacob (1879-1954).



Le Marseillais Alexandre Jacob, en effet, fut un authentique cambrioleur, aussi rusé qu'habile, n'hésitant cependant pas à faire feu sur les représentants de l'ordre public ; certes, Alexandre Jacob mit à profit ses procès pour dénoncer l'exploitation dont les milieux ouvriers étaient victimes ; certes, le butin de ses cambriolages servit à financer des publications anarchistes désintéressées... mais les bourgeois aussi ont leurs "bonnes oeuvres", qui les rachètent à leurs propres yeux et aux yeux du monde.



Le vol est, bien sûr, une première limite de l'anarchie telle qu'Alexandre Jacob l'envisage ; une limite comparable à l'usage du terrorisme : cambriolage et terrorisme justifient en effet les moyens de répression mis en oeuvre par l'Etat bourgeois autant qu'ils servent à le combattre.



Cette limite est facile à cerner ; les origines modestes d'Alexandre Jacob constituent-elles une excuse ? Non, car son goût pour l'aventure, pour l'indépendance, son tempérament audacieux, l'ont probablement poussé dans cette voie, plus que la nécessité. Les origines modestes d'Alexandre expliquent plutôt pourquoi il est devenu un marginal, pourquoi il a fui sa condition, sans pour autant la trahir en s'embourgeoisant. Alexandre Jacob n'était pas né pour être esclave, mais il s'est refusé à faire partie de l'espèce des maîtres, en quoi sa ruse et son audace auraient pu l'aider à se transformer.



- Ce qui oppose l'anarchie au socialisme est peut-être plus difficile à cerner aujourd'hui ?



L'anarchie souligne l'iniquité sociale, la férocité de l'espèce humaine ; en prétendant que l'on peut remédier à cette férocité légalement, le socialisme s'avère un nouvel opium du peuple, succédant ainsi aux religions inclinant à l'optimisme, à la passivité et à la confiance dans l'Etat. Le socialiste revendique son appartenance à l'espèce humaine, tandis que l'anarchiste, lui, est un individualiste.



Comme la propriété demeure, et que les moyens mis en oeuvre pour la protéger de la convoitise de ceux qui ne possèdent rien n'ont jamais été aussi sophistiqués et puissants, l'iniquité, qui est le point de départ de l'anarchie, est toujours aussi forte. Quant à l'utopie socialiste, sa promesse de lendemains qui chantent finit par paraître un mirage à ses paroissiens les plus dévots.



Les auteurs de cette BD (basée principalement sur un ouvrage de Jean-Marc Delpech) soulignent à juste titre que l'anarchie joue un rôle crucial dans les temps modernes, aussi difficile soit-il à cerner précisément. Le socialisme, qui est selon K. Marx la meilleure ruse inventée par la bourgeoisie afin de contenir l'anarchisme - le socialisme est-il une digue solide, à l'épreuve du temps ? On serait tenté de croire, si on examine la presse française, aussi muette aujourd'hui qu'elle fut éloquente au XIXe siècle, que l'anarchie est morte. Mais, a contrario, l'avenir du monde n'a jamais paru aussi incertain.
Lien : http://fanzine.hautetfort.co..
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Alexandre Jacob : Journal d'un anarchiste c..

Allez, Maurice Leblanc est un petit malin, car de son Arsène Lupin, il avait qu'à se pencher sur Alexandre Jacob, un putain de héros du début du XXe siècle que je connaissais absolument pas jusqu'à présent.



On va la faire courte, c'est une bd biopic qui retrace la vie du voleur de son enfance jusqu'à sa capture au bagne.



Si t'étais pas trop doué en histoire à l'école c'est pas très grave et tant mieux du coup bicause ça veut dire que t'es vierge d'histoire au niveau de tes neurones. Et je trouve que cet épisode devrait se trouver dans tous les manuels déjà beaucoup trop lourds dans les sacs de nos futurs citoyens.



Ouais. Nos ancêtres n'étaient pas que gaulois, ils pouvaient être aussi marseillais, comédiens, cambrioleurs et anarchistes. T'avoueras que devant un chef d'état banquier qui pleure au premier pain dans la gueule sur le banc de l'ENA ça la fout mal nan ?



Alors plonges-y toi dans cette fabuleuse aventure puisqu'en plus elle est vraie, fabuleusement traitée et documentée (on a mis les Experts sur le coup, pas ceux de ton écran plasma, plutôt ceux qui t'en apprennent des bonnes pour que tu puisses toi aussi te mettre à réfléchir de temps à autre).



Côté scénar' c'est tout vu donc et c'était difficile de se louper. Côté illustration j'ai trouvé ça bon enfant, l'usage du noir et blanc m'a fait penser à la fois aux vieux strips de westerns avec des BANG BANG et des BOUM qui fusent de partout (un peu comme les Kids tu te rappelles ? Pim, Pam et Poum ?)

Un petit air de Blain aussi qui m'a donné envie de porter cette BD comme coup de coeur du moment.



Un pur moment d'aventure sous le signe d'une cause qui en valait la peine à cette époque !


Lien : https://www.instagram.com/lo..
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Alexandre Jacob : Journal d'un anarchiste c..

Alexandre Jacob est une œuvre intelligente et rafraîchissante, originale graphiquement et narrativement ambitieuse.
Lien : http://www.bodoi.info/alexan..
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Alexandre Jacob : Journal d'un anarchiste c..

Les éditions Sarbacane ont fait paraître une imposante bande dessinée de Vincent et Gaël Henry sur la vie mouvementée d’Alexandre Marius Jacob, anarchiste cambrioleur au parcours peu commun. Né à Marseille en 1879, il fut tour à tour marin au long cours, typographe, monte-en-l’air ingénieux à la tête des « Travailleurs de la nuit », une bande créditée de plus de 500 cambriolages à travers la France, théoricien anarchiste et enfin bagnard durant vingt-deux ans. D’un style simple, les 150 pages de noir et blanc présentent la vie de cet honnête cambrioleur de son enfance à son départ pour Cayenne.

Je ne résiste pas à l’envie de vous reproduire ici une longue tirade prononcée par Alexandre Jacob lors de son procès en mars 1905 :

« Car la société ne m’accordait que trois moyens d’existence : le travail, la mendicité, le vol. Le travail, loin de me répugner, me plaît, l’homme ne peut même pas se passer de travailler. Ses muscles, son cerveau possèdent une somme d’énergie à dépenser. Ce qui m’a répugné, c’est de suer sang et eau pour l’aumône d’un salaire, c’est de créer des richesses dont j’aurais été frustré. En un mot, il m’a répugné de me livrer à la prostitution du travail. La mendicité, c’est l’avilissement, la négation de toute dignité. Tout homme a droit au banquet de sa vie. Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend. »

Une postface de Jean-Marc Delpech ainsi qu’une chronologie enrichissent ce bel ouvrage.

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Jacques Damour

Travailleur courageux, père de deux beaux enfants, marié à une femme jolie et raisonnable, Jacques Damour aurait pu mener une existence simple et heureuse. Mais l’Histoire fait irruption dans son atelier: la Commune lui arrache son fils, le pousse à prendre les armes et fait voler en éclats son bonheur domestique.



Déporté à Nouméa, le ciseleur s’évade mais il est déclaré mort dans le naufrage de son embarcation. Rétabli, il ne peut regagner la France et part pour l’Australie puis pour l’Amérique, tentant de faire fortune.



Les années passent et de banqueroute en faillite, Jacques Damour retrouve Paris lorsque les communards sont amnistiés. Il retourne à son ancienne adresse mais sa femme et sa fille sont parties depuis longtemps. Désespéré, il est prêt à se jeter dans la Seine lorsque sont copain Berru le voit et le sauve in extremis…



Avant d’être un roman graphique composé à quatre mains par Vincent Henry et Gaël Henry, Jacques Damour était une courte nouvelle du grand romancier naturaliste, Emile Zola.



Si je ne lis plus que rarement des classiques, à mon grand regret d’ailleurs, Emile Zola fait partie de mon Panthéon littéraire et sans doute mon écrivain préféré du XIXè siècle. J’ai lu la grande majorité des romans du cycle des Rougon-Macquart, quelques-unes de ses nouvelles et un recueil de ses meilleurs articles de journaux mais avant d’emprunter cette bande dessinée, je n’avais jamais entendu parler de Jacques Damour.



Et en refermant cet ouvrage, je n’ai qu’une envie : lire la nouvelle originale et retrouver la plume de Zola même si j’ai bien apprécié ce roman graphique, à l’exception des dessins qui ne sont absolument pas de mon goût même si la mise en couleur de Lucie Firoud est très réussie.



Vincent Henry et Gaël Henry signent un scénario tout à fait intéressant, fait d’allers et retours réussis dans la vie cet homme simple, travailleur et courageux, chauffé à blanc par un agitateur et qui voit sa vie brisée par la Commune.



Je ne saurai vous dire si c’est une adaptation réussie ou non n’ayant pas lu la nouvelle naturaliste de Zola, mais les thématiques qu’abordent les auteurs sont chères à Zola comme la vie des petites gens, la misère sociale, l’inéluctabilité du destin…



J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les péripéties qui émaillent la vie de Jacques Damour, son quotidien avant les évènements, sa descente aux enfers et sa renaissance. Je l’ai trouvé très attachant et très humain, un homme intègre et honnête, qui ne change pas et qui reste fidèle à ses idéaux.



Autre bon point : les séquences sans texte qui sont très réussies et apportent du rythme et de l’humour au récit.



Vous l’aurez compris, Jacques Damour est une jolie histoire, portée par un homme dépassé par son destin, que je ne peux que vous encourager à découvrir même si je n’ai pas aimé le graphisme de Gaël Henry, peut-être qu’il sera davantage à votre goût.




Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Jacques Damour

L’histoire est assez sympathique, j’ai apprécié me plonger dans un autre siècle ou le siège Prussiens mettait un peu inconnue, j’ai pu découvrir encore un peu de l’histoire de mon pays tout en suivant la vie d’un homme père de famille aimant qui ne pensait pas ce battre un jour. L’auteur met d’ailleurs en lumière l’endoctrinement qui peut être fait (sujet d’actualité alors que le livre originale date de 1900).



Même si les illustrations ne sont pas poussés aux détails et ne m’ont pas à cent pour cent conquise elle m’ont quand même permis de m’imbiber de l’atmosphère qui est parfois lourde et pesante surtout lorsqu’il est question de la guerre.



De plus j’ai aimé suivre la vie de notre protagoniste, chaque planche et une nouvelle péripétie pour lui. Il a vécu des choses atroces et triste et pourtant il n’est pas devenue un rustre qui déteste tout le monde. J’avoue avoir était touché par plusieurs illustrations qui sont bien mis en parallèle avec le texte. C’est un beau travail qui à été amené.



Je me suis attaché à Jacques qui m’a beaucoup peiné, il voulait ce qu’il y a de meilleurs pour sa famille (comme avoir plein d’argent) est à fini par si perdre. Une belle leçon de vie .



En conclusion une bande dessiné qui m’a transporté et m’a touché, j’ai apprécié découvrir cet homme vrai qui aimé sa famille et son pays, mais qui à était un peu faible ..



Si vous avez du mal avec les classiques n’hésitez pas à jeter un œil à cette ouvrage , il en vaut la peine 😉
Lien : https://lalectricedyslexique..
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Jacques Damour

On sent derrière cette BD plutôt charmante par le dessin et les couleurs pastel le propos politique. On y détecte, en effet, à travers l’aventure du communard Jacques Damour, le propos sur l’injustice de la société. Bien sûr, il s’agit du contexte historique de la société parisienne de la fin du XIXè siècle mais le propos me paraît plus universel. Les révoltes/révolutions— comme les guerres— se font par la manipulation et au détriment des masses laborieuses. Ce sont elles qui en font les frais quelle qu'en soit l’issue. En l’occurrence, Jacques Damour perd son fils sur les barricades et est lui-même déporté au bagne dont il réussit toutefois à s’échapper. Il passe pour mort, sa femme se remarie jusqu’à ce que, amnistie aidant, il retourne à Paris.

Je ne connaissais pas la nouvelle de Zola mais l’histoire n’est pas sans rappeler celle du Colonel Chabert; à ceci près que Jacques Damour n’a rien à réclamer, même pas sa femme car il n’en a pas les moyens.

J’ai aimé l’histoire (quoique un peu mince) et les images souvent muettes qui nous font voyager avec Jacques Damour aux quatre coins du monde et complètent agréablement la narration. Ce fut une belle découverte qui m’a donné envie de revenir à l’original de Zola.
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Jacques Damour

je ne connaissais pas du tout cette nouvelle d'Émile Zola. quelle jolie découverte.... le personnage principal est tellement attachant... les illustrations sont magnifiques. le livre est lu en 1h mais il mérite vraiment qu'on s'intéresse à chaque illustration...
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Jacques Damour

Adaptation d'une nouvelle de Zola, c'est limpide, l'histoire nous tient en haleine, le contexte politique de l'époque est bien présent. On est dans l'univers de Zola, à cela près que les dessins sont pastels, frais et rendent les récits sombres plus soutenables. J'ai beaucoup aimé. Il ne reste plus qu'à lire la nouvelle d'Emile maintenant. Mention spéciale pour le personnage de Félicie dont la vie de femme semble appartenir aux hommes... j'ai hâte de lire comment Zola traitait le personnage dans sa nouvelle.
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Jacques Damour

Plus une réinterprétation libre qu’une adaptation au sens strict du terme, Jacques Damour présente une vision pleine de charme, mais nullement idéalisée, du dernier quart du XIXe siècle. Précision et poésie, l'architecte des Rougon-Macquart aurait certainement apprécié l’effort.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Jacques Damour

Une reconstitution d'après l’œuvre d’Émile Zola, Jacques Damour revient du bagne de Nouvelle-Calédonie suite à des choix de sa vie. Tout d'abord, il rencontre Berru qui influence dans une réflexion révolutionnaire.

Une bd très bien adaptée avec une bonne dynamique dans l'intrigue.
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Jacques Damour

Jacques Damour – Emile Zola, Vincent Henry et Gaël Henry



Alors qu’il arpente les boulevards d’un Paris transformé, Jacques Damour se souvient de son ancienne vie à Ménilmontant… ciseleur sur métaux, marié à Félicie, il était pauvre mais heureux avec ses deux enfants, Eugène et Louise. Tout a basculé pendant le siège des Prussiens. C’est le début de la Commune, Béru, un peintre en bâtiment affamé, qui mange bientôt matin et soir chez les Damour, tient des propos enflammés, prône la république, la justice et l’égalité et convainc le père et le fils d aller se battre sur les barricades. Mais Eugène est touché par une balle en pleine poitrine et meurt. Peu de temps après, Jacques Damour est fait prisonnier et est déporté au bagne de Nouméa. Berru, lui, a filé trois jours avant l’arrivée des troupes… C’est cet « ami » justement que Damour retrouve par hasard sur le pont Notre-Dame. Berru lui apprend alors que Félicie s’est remariée avec un riche boucher des Batignolles. Les deux hommes, grisés par le vin, partent pour la boucherie… Quelle sera la réaction de Félicie en voyant Damour qu’elle croit mort depuis dix ans ? Eugène va-t-il être vengé ? Et Louise, qu’est-elle devenue ?



Jacques Damour, un bon père de famille, aimant, père son fils pendant la commune et veut le venger. Emprisonné et envoyé en Nouvelle-Calédonie, il s’enfuit et rejoint l’Australie, puis les Etats-Unis, pour revenir en France plusieurs années après son départ. Un vieil ami le reconnaît et lui présente sa fille, abandonnée par sa mère.

Le récit est tragique. Le personnage, faible mais bon, s’imagine faire fortune pour retrouver sa famille ensuite. Mais rien ne va, tout part de travers. Jacques Damour est une personne comme tellement de monde, décalé avec son univers. Paris a changé, mais pas lui. Une histoire magnifique, marquée par la résignation et de beaucoup d’abnégation. Une histoire généreuse, complète dans un seul tome, ce qui aujourd’hui est appréciable quand on constate que tous les éditeurs proposent systématiquement des récits qui s’étalent sur plusieurs albums.

Le dessin est fluide, virevoltant, léger, souple. Un coup de crayon qui propose les émotions des personnages avec autant de détails qu’il en faut, tout en étant minimaliste. Le dessin est juste ce qu’il faut, comme il faut. La couleur aurait pu ne pas exister, le noir et blanc suffire, mais elle améliore le côté tragique de la situation, elle est indépendante du dessin, elle apporte quelque chose.

Un récit bien adapté, un graphisme parfait, une bande dessinée comme on les aime.

Je remercie Babelio et Sarbacane pour ce partenariat.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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Jacques Damour

Je n'ai pas relu la nouvelle d'Emile Zola avant de me plonger dans la lecture de cette adaptation en bande dessinée mais je crois pouvoir dire qu'elle est fidèle au souvenir que j'en ai. L'histoire est celle du héros éponyme, Jacques Damour, ancien communard déporté au bagne de Nouméa. Tandis que sa famille le croit mort, il parvient à rejoindre l'Australie puis les Etats-Unis. Lorsqu'il regagne enfin la France après de longues années d'errance, il croise la route de Berru, son vieil ami, fervent patriote, homme révolté prônant la richesse pour tous, qui l'avait convaincu à l'époque de prendre les armes. Mais Paris n'est pas exactement semblable à la ville que Jacques Damour avait laissée et, guidé par Berru, il va peu à peu découvrir les changements qui se sont opérés en son absence.

Les auteurs, Vincent et Gaël Henry, ont su rendre un bel hommage à l'histoire bien connue de ce revenant, et, à travers elle, à l'un des plus grands auteurs français : les couleurs - la palette est large - mettent en valeur le Paris de la fin du XIXe siècle tandis que le dessin, simple, je dirais presque naïf, évoque à la perfection la candeur de Jacques Damour. Beaucoup de dynamisme et de rythme dans cette BD de plus de 130 pages !



Merci à Babelio et aux Editions Sarbacane !


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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