J'avais adoré Notre mère la guerre. Alors, lorsque je suis tombée sur cet album de Maël, je savais que ce serai un bijou.
Je ne me suis pas trompée. Mélange de textes, dessins de Maël, d'archives et du carnet d'instruction militaire de Julien Lafougère , alias Marceau. Un bel hommage à ces poilus, des dessins magnifiques et des photos d'archives. C'est émouvant et triste. Il y a quelques planches de notre mère la guerre, de magnifiques aquarelles où le lecteur n'est pas épargné par la cruelle réalité de la guerre et de ce que ces jeunes soldats ont du affronter.
Je suis résolument fan incontestée de ce si talentueux Maël qui nous offre là une nouvelle facette de son talent et une bien belle trace de toute cette jeunesse sacrifiée pour notre liberté.
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C'est une BD que j'ai empruntée à un enfant de 7 ans qui m'a dit l'avoir bien aimée, car j'étais curieuse de ses lectures. Je n'ai pas eu le temps de finir cette BD, certes amusante mais pas incontournable pour l'adulte que je suis.
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Plus qu'une BD cet ouvrage est un témoignage. Des archives même. Celle d'un poilu, Marceau, qui raconte ses années dans les tranchées à travers quelques photos jaunies et les pages cornées d'un petit carnet noir où l'élégante calligraphie décrit avec précision l'instruction militaire qu'il a reçu.
Le tout émaillé de 5 histoires, très courtes, et malheureusement sinistre.
L'objet livre est très soigné. Une belle couverture cartonnée, des pages épaisses, des splendides aquarelles aux couleurs sombres, nombreux crayonnés et photos autentiques, calligraphie à la plume. Y a pas à dire c'est beau.
Après j'avoue que le témoignage, principalement centré sur les armes, n'a pas spécialement éveillé plus d'intérêt que ça en moi. J'ai aimé feuilleter l'oeuvre et admirer les planches mais la disection des armes et leur technique d'utilisation n'a pas suscité de passion.
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Maël, après l’album Notre Mère la Guerre, a longtemps hésité à repartir sur le thème de la guerre.
Il nous avoue dans l'avant-propos, «après six années d'intense immersion dans des histoires de guerre, en avoir un peu assez ».
Mais la découverte du carnet de guerre de Julien Fougère, alias Marceau, instituteur de son état, va pousser l'auteur à se replonger dans les tréfonds de la «Grande Guerre».
D'un naturel curieux, Marceau, avec son écriture appliquée, attentif au moindre détail, va nous donner une vraie leçon de choses. Tout y passe : le fusil, la grenade, le masque à gaz, la mitrailleuse.
Ces descriptions vont servir de base à l'auteur pour nous livrer 5 petites histoires de guerre, toutes dramatiques, toutes illustrées de planches d'une grande qualité et de dessins précis d'armes de guerre.
J'ai aimé la qualité de l'album : des pages épaisses, une couverture cartonnée, une alternance entre de magnifiques aquarelles et des pages du petit carnet noir, tenu à la façon d'un herbier. Il faut préciser que Marceau avant la guerre, tenait "avec soin un petit herbier dont il ne reste plus aujourd'hui que quelques poussières de fleurs".
J'ai été moins sensible aux longues descriptions des armes et à leur utilisation.
Néanmoins assurément un album à feuilleter.
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C'est un vrai trésor en effet, sur lequel Vincent Odin a mis la main en retrouvant le carnet de son arrière-grand-père Marceau Lafougère, instituteur ayant fait le peloton des élèves-officiers et qui a documenté, d'une écriture scolaire et sans faute, et avec de somptueux crobards (plus personne ne sait dessiner comme ça de nos jours, en gros !) tout ce qu'il y a appris sur les instruments de mort qu'il allait devoir utiliser ou subir : grenade, mitrailleuse, gaz, FM Chauchat...
Moi qui puis me prévaloir de connaissances étendues sur la guerre 14, j'avoue avoir pas mal appris encore avec ce carnet, et je comprends ô combien qu'il ait souhaité en faire quelque chose, et Maël était sans aucun doute le dessinateur le plus qualifié pour cela, après son expérience exemplaire de Notre-mère la guerre avec Kris.
Très bonne idée ces petites histoires décrochées mettant chacune en scène une de ces armes, et elles vont du réussi au très réussi, et pourtant, tout cela a un goût de trop peu. J'aurais voulu plus d'histoires comme ça, et moins d'illustrations pleine page pas toujours connectées avec le carnet et dont on a parfois l'impression qu'elles viennent juste boucher les trous.
C'est un assez gros pavé, très beau certes, mais qui se lit en fait très vite et qui fait en définitive plus penser à un art book qu'à une BD.
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Cet ouvrage regroupe des photos d’archives, des illustrations, des carnets d’instruction (fonctionnement d’une grenade, utilisation de la baïonnette…) et des courts récits fictifs sur la Première Guerre mondiale. Le fil rouge de ce livre, c’est Julien Lafougère, instituteur de son état et engagé dans une guerre qu’il ne voulais pas mais dont il fera honneur de faire son devoir.
On découvre des notes manuscrites, quelques photos d’époque mais surtout des illustrations et quelques récits, tels des tableaux de moments de vie des poilus.
C’est vraiment un ouvrage très beau (même si ce n’est pas tout à fait le mot que l’on devrait utilisé pour un tel sujet que le carnage de la Première Guerre mondiale) ; un ouvrage original et riche en illustrations et en notes sur le fonctionnement des armes notamment. Même si l’écriture manuscrite n’est pas la plus simple à lire, on recherche l’authenticité dans ce livre. Un témoignage de guerre d’un homme jeté dans la guerre, comme tant d’autre, mais qui a laissé son témoignage par le biais de son carnet de notes ; carnet de notes dont l’auteur s’est inspiré pour créer cet album ou se côtoient récits tragiques et ironiques, photographies et illustrations travaillées.
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Mael et Odin nous proposent ici une bd d'un nouveau genre. Est-ce réellement une bd? Plutot un roman graphique parsemé de nombreuses notes, très documenté sur le fonctionnement des escouades et de l'armement utilisé au cours de ce premier conflit mondial. Par moment ça en a tous les codes mais entre ces petites histoires, l'histoire d'un vrai combattant avec les documents d'archives qui l'accompagnent rythment cet ouvrage.
Très beau mélange et une partie d'histoire que nous retranscrit Odin avec ce scénario un peu innovant. Les dessins de Mael sont vraiment très réussis avec des cadrages bien étudiés. L'aquarelle est omniprésente avec un line très léger assez caractéristique du travail de l'illustrateur. Le thème de la première guerre mondiale a été abordé quelques fois par cet auteur, notamment avec Kris sur la série Notre mère la guerre.
Cet ouvrage d'une centaine de pages est très agréable et assez instructif, encore un très bon moment.
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Le commissaire Crassoulet est un fin renard et ce n’est pas peu dire. Cet as de la PJ, assisté de son fidèle César, est un fin limier qui fait trembler la pègre. Enfin, c’est ce qu’il croit.
Son ambition, prendre la direction du Quai des Orfèvres, à la place du Pacha, et si possible, ne rien faire. Au quotidien, ses enquêtes sont rondement menées, grâce à son professionnalisme (ou à une chance insolente ?).
S’il n’hésite pas à dégainer sa carte de police (pour ne pas payer l’addition au resto), il ne néglige pas pour autant sa famille dont sa chère maman, même si elle lui préfère son frère, qui, lui, a réussi sa vie.
C’est savoureux, tordant, poilant, et si le lecteur est aussi fin limier que le commissaire Crassoulet, il notera en fin d’ouvrage un indice fort intéressant : l’auteur lui-même serait de la maison. Coïncidence ? Je ne pense pas !
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et où sont passés les 3 A avec Michel Vasseur et Mittéï ? A part cela, une documentation très riche et instructive sur l'évolution et la richesse du dessinateur
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Une superbe évocation de la grande guerre au travers des notes d'un instituteur au front sur lequel les auteurs déclinent des fictions novellisées.
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Peut être le meilleur livre consacré à un auteur de BD, chez Maghen. Très richement illustré c'est un vrai bonheur de fouiller dans les détails des planches qui sont proposées en reproductions.
Bien documenté, un beau pavé qui retrace la vie et le travail de Peyo, sans oublier ses fidèles collaborateurs. A mettre entre toutes les mains!
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