La forêt était neuve comme elle l’est à chaque printemps. Les feuilles, jeunes et veinées, avaient ce vert qui semble capturer la lumière et la préserver jusqu’au crépuscule, la terre restituait des parfums de sève exaltants, les feuilles mortes et les bogues qui se décomposaient dans l’humus parlaient d’un temps révolu.