La mort, c'est la façon qu'a la nature de nous dire : "votre table est prête".
Quand j'étais enfant, mes seuls amis étaient imaginaires.
Il avait appris à se forger une carapace pour dissimuler ses souffrances, les canalisant et les reportant sur l'art.
Williams est à la comédie ce que le lapin Duracell est aux piles. Il ne s'arrête jamais.
Robin ne pouvait s'empêcher de ressasser ses problèmes. Quand il jouait, que ce soit aux jeux vidéos ou sur scène, il pouvait échapper à la réalité. Mais quand il redescendait sur terre, il se rendait compte des horreurs de la vie.
Qu'importe les critiquent, les paroles et les idées permettent de changer le monde.
J'étais dans une petite ville, pas dans un coin perdu, mais pas loin. Et je me suis dit : "Et si je buvais quelque chose ?", expliqua t-il au Guardian. J'ai cru que ça allait peut-être m'aider. Je me sentais seul et j'avais peur. Je travaillais trop, et j'ai pensé que ça pourrait peut-être m'aider à tenir le coup. Ce fut une catastrophe. On se sent mieux, tout est merveilleux. Ensuite, on comprend vite que c'est un problème, mais on est seul.
- Pourquoi vous buvez ? C'est simplement de la peur. On a l'impression que ça va nous donner du courage, mais ce n'est pas le cas.
- D'où venait cette peur ? De partout. C'est général. C'est de l'angoisse.
On peut dire "Je te pardonne" et tout ça, quand il s'agit de quelqu'un d'autre, mais on ne s'en remet pas facilement quand il s'agit de soi.
Pour Robin, la plaisanterie était une seconde nature. En réalité, toutefois, cela ne lui servait qu'à alimenter sa dépression.
Sur scène, on est libre. On peut dire et faire des choses pour lesquelles on se ferait arrêter n'importe où ailleurs.
Robin n'avait simplement plus conscience de combien il était aimé.
Vous allez connaître des moments difficiles, mais vous vous souviendrez toujours des belles choses auxquelles vous n'avez pas vraiment prêté attention.
C'était un véritable modèle, un homme incroyablement talentueux capable de passer du stand-up au film dramatique, et aussi un individu d'une grande générosité.
On voudrait nous faire croire que Jésus n'était pas juif. Bien sûr, qu'il était juif ! Un type de 30 ans, célibataire, qui vit chez ses parents, allons... Il travaille pour son père, sa mère le considère comme un don de Dieu... Arrêtez, il est juif !
Robin Williams
(page 56)
"Nous avons été anéantis par la mort de Robin Williamd, et attristés d'avoir apprs qu'il était atteint de la maladie de Parkinson. Si le diagnostic de toute maladie grave peut se révéler accablant, il n'est pas rare que la Parkinson et la dépression aillent de pair. D'après une étude récente commandée par la NPE plus de la moitié des personnes atteintes sont dans un état dépressif qui affecte bien plus la qualité de vie des patients que les troubles moteurs provoqués par cette maladie.
On se moquait de lui, parce que sa "mère était une adepte de la science de Christian Dior. On s'en prenait à moi non seulement physiquement, mais aussi intellectuellement, on n'hésitait pas à me jeter des livres de George Sand à la figure".
Vous allez connaître des moments difficiles, mais vous vous souviendrez toujours des belles choses auxquelles vous n'avez pas vraiment prêté attention.
Une personnalité créée de toute pièces où l'artificiel est devenu réel. Enfin à peu près. "Je ne veux pas que la réalité m'entrave, jamais. C'est le rêve de ma vision. Lady Gaga c'est l'histoire que je raconte, que ce soit avec une ombrelle, un chapeau ou la façon dont je mets mon rouge à lèvres. Et, en fin de compte çà devient réel. Ma coiffure en forme de nœud était un mensonge, maintenant elle est vraie.
On a beaucoup écrit sur le jeu scénique intense et presque hystérique de Robin, mais d'une certaine manière, il résiste à toute analyse. Ses spectacles allaient au delà de l'énergie, au delà de la frénésie. L'acteur semblait parfois se mettre en danser, non pas à cause des thèmes abordés, même s'ils étaient souvent périlleux, mais de ce qu'ils disaient de son état mental.
C'est grâce à ces scènes libres que Robin put affûter son art, dans un environnement accueillant, au milieu de gens qu'il connaissait. Bien qu'il ait fait des études théâtrales, ce fut ce café-théâtre, et dans d'autres salles de San Francisco qu'il apprit vraiment son métier.
Après sa mort, il fut annoncé qu'on allait commémorer sa disparition dans le jeu World of Warcraft c'était une de ses facettes que ses fans ne connaissaient pas forcément, mais elle était très présente.
"Dans cette scène, la plupart des enfants sont malades, confia Robin. Ils ont obtenu leur rôle dans ce film grâce à la fondation Make-A-Wish. Leurs réactions sont spontanées. Ils ne jouent pas."