Dans quelle mesure, devons-nous nous demander, un livre subit-il l'influence de la vie de son auteur - dans quelle mesure peut-on raisonnablement laisser interpréter l'écrivain à travers l'homme ? Dans quelle mesure devons-nous résister ou céder aux sympathies et aux antipathies que l'homme suscite en nous - tant les mots sont sensibles, réceptifs à la personnalité de l'auteur ? Ce sont des questions qui nous hantent quand nous lisons les biographies et les correspondances, et nous devons y répondre par nous-mêmes, car rien ne peut être plus dommageable que de se laisser guider par les préférences des autres dans un domaine aussi personnel.