On lit Aragon, "Les Beaux Quartiers", quand on a seize ans. On décide, persuadée cette fois pour de bon, de franchir la frontière au plus vite et de plus rien avoir en commun, dès que ce sera possible, avec l’opulence dont on est entourée. De repousser tout privilège. De s’en libérer. On décide d’être pauvre. Rien de plus facile ! On se retrouve pauvre, empêtrée dans des problèmes qui entravent la liberté - et on découvre en feuilletant des magazines un Aragon plein aux as, faisant visiter son luxueux moulin aménagé à la mode (très "bourgeoise") du temps. Un Aragon prospère et roi du Tout-Paris.