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3.59/5 (sur 139 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1961
Biographie :

Vivianne Perret est historienne, écrivaine, scénariste et chroniqueuse sur RCF dans l’émission "Le saviez-vous ?".

Elle a suivi des études de russe et de japonais. Pendant une quinzaine d'années, elle voyage, et, de retour en France, elle débute comme journaliste d'entreprise. A la faveur d'un concours, elle commence à écrire des nouvelles puis des scénarios et des dialogues.

Chroniqueuse littéraire sur deux radios, elle collabore également avec d'autres auteurs en leur prêtant sa plume. En 2010, elle signe avec le dessinateur Laurent Bidot, "Mont-Blanc : Le Royaume de la déesse blanche", son premier scénario de bande dessinée relatant la première ascension du Mont-Blanc au XVIIIe siècle.

Fascinée par les coulisses de l’Histoire, elle est une spécialiste des États-Unis (XIX et début XXe siècles). Elle est tout particulièrement incollable sur la figure mythique de Buffalo Bill et sur les Indiens Lakotas.

Boursière du musée Buffalo Bill Center of the West (Cody, Wyoming) elle a poussé sa passion pour les Indiens des plaines jusqu'à apprendre le sioux.

Avec la série "Houdini, magicien & détective", en mêlant habilement fiction et Histoire, elle continue d’explorer son penchant pour l’Amérique et les personnalités hors du commun.

Elle a par ailleurs collaboré au catalogue du musée du quai Branly pour l’exposition "L’invention du sauvage" en 2011.

son site : http://vivianneperret.com/

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Source : france inter
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Conférence proposée par la Maison de la Magie Avec Antoine LEDUC, illusionniste et historien,Viviane PERRET, écrivaine et historienne


Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Il s’était promis d’être aimable avec Wilson, mais tout dans l’attitude de l’attaché commercial le hérissait. Il le jugeait arrogant et plein de morgue. S’il avait pris le temps de faire son examen de conscience, il se serait aperçu qu’il jalousait l’air de supériorité tranquille qui émanait de sa personne. Cette prétention innée que possédaient les gens éduqués. Wilson n’en était probablement pas conscient. Bien plus que le confort matériel, c’était la richesse intellectuelle qu’enviait Houdini. Sa bourse, qui avait été plate quasiment toute sa vie, se remplissait à présent régulièrement. Il pouvait subvenir aux besoins de sa mère, ainsi qu’il l’avait juré à son père sur son lit de mort. Mais tout l’or du monde n’aurait pu calmer cette soif d’appartenir au cercle de ceux pour qui l’éducation allait de soi. Il pouvait apprendre à tenir ses couverts correctement, à s’adresser à une altesse, à coucher dans des draps de soie. Mais il serait toujours un petit juif immigré autodidacte et il en souffrait. Finalement, la seule façon qu’il avait de résoudre ce dilemme intérieur était d’être le premier, là où il pouvait surprendre. Il se souvenait avec délice de l’étonnement du Kaiser lors de la représentation privée qu’il avait donné à la Villa Hügel. L’empereur commandait une armée puissante. Il avait mis à genoux les Français et leur avait volé l’Alsace et une partie de la Lorraine. Il régnait sur le Reich. Tandis que Houdini, le roi des menottes, défiait les lois de la nature.
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Bess se mit à étudier le document avec attention. Outre la photo en bas de page et sa date de naissance (1874) qui faisait de lui (Houdini) un homme de vingt-six ans, il mentionnait son mariage avec Wilhelmina Beatrice Rahner et sa profession en tant qu’artiste. Un autre détail fit tiquer Bess.
— Dis donc, Houdini, que la prudence t’oblige à falsifier ton lieu de naissance, c’est une chose. Mais était-il nécessaire d’ajouter deux centimètres à ton mètre soixante-cinq ? Un ordre de Wilkie ?
[...] Elle le regarda d’un air mutin.
— Y aurait-il autre chose que tu aurais allongé et dont je devrais avoir connaissance ?
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[...] il entretenait de bons rapports avec la police et il lui arrivait d’être invité à discuter avec les hauts gradés des méthodes d’investigation. Après tout, il était préférable d’avoir dans son camp un homme capable de s’évader à sa guise plutôt que de risquer de le voir mettre ses talents au service de malfrats.
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— [...] Votre femme a des centres d'intérêt étonnants.
— Vous parlez des armes à feu ? Pour une fille qui vient de la ville, croyez-moi, elle est plus dangereuse qu'un cow-boy du fin fond de la Californie si vous lui mettez une carabine dans les mains.
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— Qui peut faire une chose pareille ? [...]
— Les souteneurs des filles. C'est leur façon de les mettre au rebut lorsque leur état de santé les rend inaptes au service. Ils osent appeler ces mouroirs "l'hôpital" [...]. Les filles y sont abandonnées avec un bol de riz et un peu d'eau. La petite lampe fonctionne comme une horloge. Selon l'état de la malade, on verse plus ou moins d'huile afin de la maintenir allumée. De cette façon, le souteneur prévoit le laps de temps qu'il lui faudra pour mourir. Il viendra démurer la pièce lorsqu'il sera certain que la mèche sera éteinte.
— Et si elle est toujours vivante ?
— Elles ne sortent jamais vivantes de "l'hôpital"... La cause du décès est toujours "de maladie".
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Deux des matelots, des maigrichons d'à peine quinze ans, étaient descendus du navire sur le quai, armés de gaffes. Avec habileté, ils avaient réussi à crocheter le corps avec leurs longues perches et à le rapprocher du bord. Jim avait suivi leur manœuvre avec intérêt, blotti sous son tas de planches. Il s'était diverti de les entendre appeler un troisième larron à la rescousse, incapables à eux deux de hisser le mort sur le quai. Lorsqu'avec force ahanements et jurons ils avaient fait rouler leur prise sur la jetée, Jim avait été déçu. Même si le cadavre reposait sur le ventre, l'accoutrement et la coiffure rendaient l'identification aisée.
- Ce n'est qu'un Chinetoque, avait-il murmuré en haussant les épaules.
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Madame Houdini se complait également à endosser le rôle de détective? Décidemment, c'est un amusement qui se pratique en famille
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— Je ne connais qu’une seule prostituée en exercice ayant dépassé son vingt-et-unième anniversaire, répliqua miss Cameron plus sèchement qu’elle ne l’aurait souhaité. Quand elles meurent, ces filles ont en règle générale six ou huit ans de pratique derrière elles. Elles sont séquestrées, battues, avec interdiction de refuser un client ou ses demandes les plus vicieuses. Elles ne survivent pas longtemps à cette maltraitance et aux maladies contractées, qu’elles soient vénériennes ou plus simplement une grave bronchite que personne ne soignera.
[…] Je ne suis pas naïve au point de croire que les prostituées blanches qui officient dans le quartier voisin dorment dans de la soie, soupira miss Cameron, mais les Chinoises sont encore plus démunies face à leur esclavage domestique ou sexuel. Elles ne parlent pas un mot d’anglais. Elles sont coupées de leur famille et généralement entrées de façon illégale aux États-Unis. Elles sont incapables de se défendre et n’ont personne pour les tirer de cet enfer.
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Le coup de foudre avait été mutuel, brutal et décisif. Å dix-neuf ans, le jeune marié, à peine plus ágé n'avait pas seulement gagné une épouse mais aussi une partenaire. Son petit gabarit, avec son mètre cinquante et son poids plume, convenait parfaitement à son attraction vedette, Metamorphosis, qui jouait sur la rapidité de substitution des personnes enfermées dans une malle.
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Nous devons être humbles, respectueux de la terre et de ses ressources et par nos cérémonies, maintenir l'équilibre du monde, apaiser les dieux et faire pleuvoir.

(page 22)
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