Grand charmeur, Alexandre, en jetant les yeux sur la comédienne, ne cachait pas qu’à son auguste désir s’ajoutait une curiosité d’ordre historique. En effet, après la rencontre de Tilsit, il lui plaisait de se mesurer à l’autre empereur, celui qui recevait la jeune actrice dans la bibliothèque de Compiègne. Il alla même, dit-on jusqu’à laisser échapper ce mot : « Je voudrais goûter l’eau au puits même oû mon rival s’est désaltéré. »