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Citation de Partemps


Arrête toutes les horloges, coupe le téléphone,
Jette un os juteux au chien pour qu’il cesse d’aboyer,
Fais taire les pianos et avec un tambour étouffé
Sors le cercueil, fais entrer les pleureuses.

Que les avions tournent en gémissant au-dessus de nos têtes
Griffonnant sur le ciel ce message : Il est Mort,
Noue du crêpe au cou blanc des pigeons,
Donne des gants de coton noir à l’agent de la circulation.

C’était mon Nord, mon Sud, mon Est et Ouest,
Mon travail, mon repos
Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant ;
Je pensais que l’amour durait pour toujours : j’avais tort.

On ne veut plus d’étoiles désormais ; éteins-les toutes ;
Emballe la lue et démonte le soleil,
Vide l’océan et balaie les bois ;
Car rien maintenant ne vaut plus la peine.
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Arrêter les pendules, couper le téléphone,
Empêcher le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne.
Faire taire les pianos, et sans roulements de tambours,
Sortir le cercueil avant la fin du jour.

Que les avions qui hurlent au dehors,
Dessinent dans le ciel ces trois mots, Il Est Mort.
Nouer des voiles noirs aux colonnes des édifices,
Ganter de noir les mains des agents de police.

Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson.
Je croyais que l'amour jamais ne finirait, j'avais tort.

Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye,
Démonter la lune et le soleil,
Vider l'océan, arracher la forêt,
Car rien de bon ne peut advenir désormais.

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Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,

Pourvu qu'il n'aboie point, jetez un os au chien
Etouffez les pianos et qu'un tambour voilé

Au sortir du cercueil, accompagne le deuil.


Que les avions décrivent des cercles en gémissant
Et tracent dans le ciel ces trois mots : il est mort

Nouez un crêpe au cou des oiseaux blancs
Ajoutez des gants noirs aux tenues des agents


C'était mon nord, mon sud, l'orient et l'occident

Mon travail en semaine, mon repos du dimanche
Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant

Je pensais que jamais l'amour ne finirait ; j'avais tort


Etoiles, disparaissez, qu'il n'en reste plus une
Démontez le soleil et remballez la lune

Asséchez l'océan, balayez les forêts
Car rien de bon ne peut advenir désormais.



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Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,
Faites taire le chien d’un os gras qu’on lui donne,
Silence les pianos ! Sourdine, les tambours
Pour sortir le cercueil entre tout ces cœurs lourds..

Que les aéroplanes voltigeant au dehors
dessinent ces trois mot : Il Est Mort.
Mettez du crêpe noir aux cous blancs des pigeons,
aux mains des policiers des gants noirs en coton.

Il était mon Nord, mon Sud, mon Est, mon Ouest,
ma semaine affairée, mon dimanche de sieste,
mon midi, mon minuit, mes mots et ma chanson.
Je pensais que l'amour ne finirait jamais : eh bien non.

Plus besoin des étoiles et que, tous, ils s’en aillent
envelopper la lune, démonter le soleil
assécher l'océan, arracher les forêts
car ici rien d’heureux n’adviendra plus jamais.


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Remisez les horloges, coupez le téléphone.
Au chien qui tant aboie, donnez un os qu'il rogne.
Faites taire les pianos ; aux tambours assourdis,
Présentez le cercueil à nos coeurs engourdis.

Laissez dessus nos têtes, les cercles gémissant
Des avions griffonant le message du gisant.
Couvrez de laies de crèpe, les oiseaux si bavards.
Donnez de beaux gants noirs aux agents des boulevards.

Il était tout pour moi : une rose des vents,
Une semaine ouvrée, un repos du dimanche,
Une nuit, un midi, des mots, une mélopée ;
L'amour devait durer, mais je m'étais trompé.

Faites sortir les étoiles, qui nous semblent si vieilles,
Éloignez cette lune, éteignez ce soleil,
Videz les océans et brûlez tous ces bois,
Car rien, plus jamais, ne s'emplira d'émoi.

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une autre : celle de Chris

Arrêtez toutes les montres, coupez les téléphones
Donnez des os aux chiens pour les rendre aphones
Faites taire les pianos qu'au son étouffé d'un tambour
On sorte le cercueil , et les pleureuses autour

Que la fumée des avions trace au dessus de nos têtes
ces mots Il est mort en un message funeste
Un ruban de crêpe aux cous blancs des pigeons
Les policiers gantés noir en cette grande occasion

Il était mon Est , mon Ouest , mon Sud et mon Nord
mes jours de travail et la fin de semaine
Mon Midi, mon Minuit, ma parole, ma rengaine
L'amour devait durer sans fin : j'avais tort

Je ne veux plus d'étoiles, enlevez les unes à unes
Décrochez le soleil et emballez la lune
Asséchez les mers et balayez les forêts
Car plus jamais rien de bon n'arrivera désormais

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une autre : celle de Catherine Charmant

Arrête les pendules, coupe le téléphone,
Pourvu qu’il n’aboie plus, jette un os au chien
Pianos, silence ! Qu’au roulement sourd d'un tambour
On sorte le cercueil, et les proches autour

Que les avions qui vrombissent là-haut en traçant
Des cercles adressent ces trois mots : Il Est Mort
Passe un ruban noir au cou des blanches colombes
Et des gants endeuillés aux mains des policiers

Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine ouvrée, mon repos du guerrier,
Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant;
Je croyais l’amour éternel: eh bien non.

Plus de place à présent : supprime les étoiles une à une;
Démembre le soleil et embarque la lune,
Assèche les océans, balaie les forêts
Car rien maintenant n’adviendra plus jamais.
Une autre traduction, celle de Véronique Boix, merci à elle ! (juin 2015)





Arrêter les horloges, le téléphone couper.
Empêcher le chien d’aboyer par quelque os à ronger.
Faire taire les pianos, étouffer les tambours
Pour sortir le cercueil, nos sanglots tout autour.

Que les avions qui hurlent au-dessus de nos têtes,
Ecrivent, dans le ciel, ces trois mots : Il n’Est Plus.
Au blanc cou des colombes, nouez en berne un crêpe
Et qu’on voie les agents en gants noirs dans la rue.

Il était mon Nord, mon Sud, mon levant, mon couchant,
Ma semaine de labeur, mon dimanche de paix,
Mon midi, mon minuit, ma parole et mon chant.
Et l’amour invincible : comme je me trompais !

Que m’importent les étoiles à présent : que toutes on les balaye !
Et remballez la lune ! Démontez ce soleil !
Videz les océans, arrachez les forêts !
Car plus rien, plus rien d’heureux ne m’arrivera désormais.
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