Il y a des gens avec qui l'on passe une grande partie de sa vie et qui ne vous apportent rien. Qui ne vous éclairent pas, ne vous nourrissent pas, ne vous donnent pas d'élan. Encore heureux quand ils ne vous détruisent pas à petit feu en se suspendant à vos basques et en vous suçant le sang. Et puis... Il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie. Vous n'attendiez rien d'eux, vous les connaissiez à peine, vous vous êtes rendu léger, légère, au rendez-vous et pourtant, quand vous les quittez, ces gens étonnants, vous découvrez qu'ils ont ouvert une porte en vous, déclenché un parachute, initié ce merveilleux mouvement qu'est le désir, mouvement qui va vous emporter bien au-delà de vous-même et vous étonner
adeaux déclinés
On m’a offert une montre en or
Au lieu de m’offrir le temps !
J’aurais aimé tuer la mort,
L’anniversaire de mes quarante ans !
On m’a offert un lit sans sommeil
Sans princesse au bois dormant
J’aurais aimé dormir en éveil,
Vaincre les cauchemars de l’irraison
On m’a offert la joie veuve
Le jour de mon mariage dans les mirages,
J’aurais aimé que la dote s’élève,
Pour répudier le bonheur chantage
On m’a offert le butin de guerre
D’une victoire au goût de défaite
J’aurais aimé la paix de mes nerfs,
Vaincre la bravoure, sans queue ni tête
On m’a offert des signifiants sans signifiés
J’aurais aimé dire l’insignifiant !
Dans le désespoir de mes desseins crucifiés !
« L'amour est un sentiment qui, pour être honnête, a besoin de n'être composé que de lui-même, de ne vivre et de ne subsister que par lui. »
L'amour est un sentiment qui, pour être honnête, a besoin de n'être composé que de lui-même, de ne vivre et de ne subsister que par lui.