Tout en lisant, elle caressait mes cheveux, en ne s’interrompant que pour tourner les pages. Lentement, insensiblement, bercée par la voix de ma mère, je m’endormais malgré mon désir stupide de rester éveillée, comme si dormir était une honte, et pourrait lui donner l’impression que je n’appréciais pas vraiment sa lecture. [...]
Pour elle, les livres n’étaient qu’un point de départ, si bien qu’une bonne partie des histoires que j’aimais n’ont jamais été écrites.
II. MA RESURRECTION