Depuis le temps qu’ils font ce métier, ils ont dû voir beaucoup de cas difficiles, entendre une infinité d’histoires horribles, rencontrer quantité d’hommes, de femmes et d’enfants traumatisés. Bizarrement, c’est rassurant de constater que ça ne les a pas rendus insensibles, qu’ils n’ont pas perdu leur capacité à être choqués et bouleversés. Et cela ne les empêche pas de continuer, de se lever chaque matin et de recommencer. Ca me rappelle qu’eux aussi sont humains. Ca m’aide à croire que j’ai encore un avenir.
Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il sera, mais ça n’est pas le plus important