Si au temps de Lavisse le roman national permettait d'insuffler un sentiment patriotique aux soldats, il devrait aujourd'hui, pour M. Casali, servir à préparer des futurs VRP aptes à gagner des parts de marché en usant de l'histoire et du patrimoine comme d'un produit touristique et ludique. Cette dystopie entrepreneuriale a un ennemi : l'histoire scientifique, critique et publique, qui enseigne la distance, la réflexion, et qu'il faut en fin de compte étouffer ou contourner. Ces dernières années, rarement l'offensive aura été aussi ample.
[Cette conclusion de chapitre suit la retranscription d'une intervention radiophonique de M. Casali dans l'émission d'Eric Brunet sur RMC.
M. Casali y développe l'intérêt éminemment économique, touristique et même marchande de l'histoire vue comme un roman national.]