Au contact du ghetto, la contrebasse était devenue son arme. Sous les assauts répétés de ses énormes mains, il avait appris, au fil du temps, à faire valdinguer les notes de musiques comme autant de d'injustices et d'adversaires écartés de son chemin, les uns après les autres. Plus qu'un plaisir, Charlie avait conçu le jazz comme un exutoire à sa rage.