Ils avaient laissé derrière eux les villes polluées et les étés caniculaires, l’argent, le travail salarié, le temps compté, le temps perdu sur Internet, tous ces liens invisibles qui les empêchaient d’être heureux. La catastrophe était leur chance. « Puisque tout est fini, alors tout est permis » : il répétait parfois ces mots qu’il avait vus peints sur un mur, quelques heures avant de quitter Roscoff.