« Tout le monde peut un jour faire les gros titres et voir
sa vie ruinée. »
Ce n’était pas la première fois que j’entendais cette
phrase dans la bouche de Riera. Pourtant, cette fois-là,
j’eus l’impression qu’il me donnait un conseil, suite à ma
décision de diriger un journal qu’il connaissait comme
sa poche. Ces mots, prononcés dans l’obscur sous-sol du
restaurant japonais où nous nous retrouvions souvent,
résonnaient presque comme un avertissement.