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Citation de Osmanthe


Ce que tu m'as dit l'autre jour, dans mon champ, ça tient toujours ? Zhao Zhen réfléchit avant de parler : Pourquoi ça ne tiendrait pas ? ça tient toujours. Lao Dan lui dit : Je n'ai pas d'argent, je n'ai que deux mu de choux. Zhao Zhen répliqua : Alors ce sera tes deux mu. Derrière son dos, comme d'habitude, les mains de Lao Dan tremblotaient de temps à autre. A cet instant précis, elles se figèrent. Il regarda le visage de Zhao Zhen de bas en haut comme s'il ne l'avait jamais vu. Il n'aurait pas pu penser, que même au comble du bonheur, Zhao Zhen resterait toujours aussi lucide.
- Ces jours-ci, je te croyais heureux et disposé à me demander un peu moins.
- Qu'est-ce que tu racontes, c'est mon gagne-pain.
- Alors j'ai planté mes choux pour rien ?
- Mais tu les échanges contre une femme.
-Hmm, hmm, mes choux. Bon, c'est entendu. Je reviens la chercher dans deux jours.
- Ma femme est en couches, je veux que Huanhuan s'occupe d'elle pendant quelques jours.
- Tu ne peux pas avoir les choux et l'argent des choux, tu es d'accord ?
- Tu pourras venir la chercher. Durant la journée, Huanhuan viendra chez moi pour s'occuper de ma femme et le soir elle ira dormir chez toi, ça te va ?
- Une fois arrivée chez moi, elle fera partie de ma famille. Tu la rémunéreras, d'accord ?
- Si je te demande moins de choux, ça te va ? Sinon, tant pis pour mes couilles.
- Alors on fait comme tu dis, bougre d'âne.
L'affaire était conclue, mais Lao Dan ne se sentait pas bien comme s'il avait des papillons dans l'estomac. Le lendemain, on le vit se rendre très tôt chez le chef du village, les mains derrière le dos.
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