Nous le pressentons, nous l’espérons, nous le savons : il existe un plaisir plus grand que nous, si grand que, si nous étions capables de le ressentir, il nous effacerait. Nos corps seraient d’abord soulevés, comme dans les plus belles étreintes, puis entraînés dans une spirale de lumière où, tournoyant sur eux-mêmes, comme des cercles de feu, ils se volatiliseraient. Le poudroiement des étoiles est l’horizon de nos désirs.
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