Yannick Lefrançois

"Le printemps est arrivé, sors de ta maison

Le printemps est arrivé, la belle saison

L'amour et la joie sont revenus chez toi

Vive la Vie et vive le vent." Le printemps, Michel Fugain et le Big Bazar.





Le 20/03/21, c'est le 1er jour du printemps!

-Aïe, ça veux dire barbecue! Râle le cochon.

-Cot codec, ça veux dire pondre plus pour gagner moins, fait la poule ...

C'est le grand nettoyage du printemps: dehors les moutons et les saletés (comme les virus...)

Et si on y réfléchit, autant rester confiné à cause du pollen... Béé oui!





"Il suffit parfois d'un petit rien pour que tout change", c'est le printemps dit une fleur blanche, à "peine éclose".

Le lapin est en retard, pour ce premier jour... Il a sa carriole de couleurs et met une touche de jaune à la marguerite, puis bondissant, il va reverdir les champs.





Devant un champ de coquelicots, la colombe lui dit de les laisser en blanc. "En jaune, comme moi, dit le papillon. En vert, comme moi, murmure le serpent" :

-Aïe confiance, ssss...





Mais la coccinelle intervient:

-"En rouge, comme moi!"





Des animaux, ours, vache et loup... sont barbouillés de toutes les couleurs, autour de la carriole. La taupe fait des bêtises, en peignant une vache bleue et rose:

- "Non, non, Mme la taupe! Demandez à la chouette qu'elle vous prête des lunettes."





Si vous voyez un petit lapin blanc se reposer aux beaux jours, sous un arbre, ne le dérangez surtout pas. Il a certainement besoin d'un repos bien mérité...





"C'est le Printemps qui jette

Partout des pâquerettes

C'est le Printemps fleuri-fleurant

Qui fait venir les fleurs des champs." Anne Sylvestre, C'est le printemps vraiment.

Voici une lecture que l'on voit très (trop) peu passer sur les réseaux. Et personnellement, je pense qu’il est grand temps de donner un peu d’écho aux histoires méconnues, car elles recèlent souvent de petits trésors.



Installez-vous confortablement dans votre fauteuil de lecture, laissez-vous tenter par un thé ou un café bien chaud, et plongez avec délectation dans ce charmant et émouvant conte alsacien aux doux effluves de bredele, vous savez, ces petits gâteaux aux épices, qu’on trouve sous forme de sapins, d’étoiles et autres symboles typiques de Noël.



Les oiseaux du marché de Noël nous raconte comment un petit garçon essaya désespérément de vendre ses gâteaux durant la période des fêtes afin d'offrir un joli cadeau de Noël à sa maman. En vain, car même avec toute la volonté du monde, il manquait un petit je-ne-sais-quoi pour que ses bredele délectent les papilles des habitants. Enfin… jusqu'à ce que deux oiseaux vinrent secrètement prendre part à la réalisation des gâteaux de ce jeune garçon au grand cœur, lui qui les a toujours nourris lors des moments de grand froid.



C’est beau, poétique et forcément ça nous touche en plein cœur. Toute cette générosité, cet amour et cette envie de remercier les gens qu’on aime sans nulle autre arrière-pensée que l'envie de faire plaisir et d'aider… ça ne peut que nous émouvoir. On ne peut que s’attendrir face à ces petits moineaux anges gardiens, qui nous rappellent ce qu'est réellement l'esprit de Noël. Un livre qui restera gravé et que je relirai avec une immense joie.

Un album sympathique qui joue joyeusement de la légende du lapin dans histoires.



Nous savons qu'il est en général pressé et en retard, comme le lapin blanc du Pays des Merveilles et qu'il peut être aussi missionné pour cacher les oeufs au moment des fêtes de Pâques.







Celui imaginé par Yannick Lefrançois est chargé de faire retrouver à la nature ses belles couleurs de printemps.



Il faut faire vite, chasser le blanc, ne pas oublier un détail à repeindre ni se tromper dans les couleurs.







Les animaux sont si impatients de changer de camouflage qu'ils peuvent semer la confusion et ouvrir la voie au bazar de toutes les couleurs.







Nous suivrons cette grande organisation et on pourra le dire, le lapin de Printemps est un artiste.



La version papier de l'album chez Callicéphale offre la possibilité d'une séance de conte en Kamishibaï.

Voici une proposition en Kamishibaï, - c'est à dire les pages de l'album détachées et glissées dans un petit théâtre de bois-.



Le principe :



Les raconteurs d'histoires qui se tenaient jusqu'alors aux côtés des petits écouteurs, se placeront désormais devant eux, faisant défiler les images les unes après les autres en les retirant du théâtre, tout en lisant le texte qui se cache au dos.





L'éditeur Callicéphale est un bon fournisseur pour ceux et celles qui voudront animer les lectures autrement.





Un chouette titre pour tester la technique : " Cochon, rentre à la maison !".



Cela dira quelque chose aux raconteurs d'histoires. Rien d'anormal puisque qu'il s'agira s'une nouvelle version du célèbre conte déja bien apprécié chez l'éditeur Didier Jeunesse avec "Le petit cochon têtu" de Jean-Louis Le Cravel et Martine Bourre.



L'auteur Yannick Lefrançois proposera sa version.





Ça ne sera pas la petite vieille qui aura peine à faire rentrer son cochon gourmand de la promenade mais la fermière Frida.



Rappelez-vous, le cochon est au pied d'un chêne dont le sol est garni de glands. Son ventre n'est pas près de crier grâce et d'abdiquer. Pourtant, il faudra bien rentrer et Frida est bien prête à montrer à son coquin de cochon qui est le maître.



Pour cela, et c'est toute l'ironie de la situation, elle devra trouver quelqu'un plus capable qu'elle pour l'aider.





S'en suivra une chaine de personnages qui seront dérangés dans leur quotidien, sollicités et qui malheureusement devront punir le personnage avant eux, parce qu'ils auront refusé de corriger ou céder à la requête de Frida.



Nous serons dans une histoire Randonnée, une situation à répétition profitant d'une petite ritournelle reprenant le tourment de Frida, avec une plainte différente ajoutée à chaque refus.





L'humour de Yannick Lefrançois se montrera plus moderne dans ses petits jeux de mots, par exemple la réponse du chien qui ne veut pas courir après le cochon parce qu'il a trop chaud et qu'un bon



chien chaud est préférable avec de la moutarde (référence au délicieux sandwich Hot Dog).



Les bouilles des personnages sont drôlissimes et expressives, ceci devrait faire réagir les spectateurs attentifs au théâtre de Kamishibaï.



La scène se limitera au contexte de la ferme, de la maison au puits, c'est un détail plutôt sympathique pour les petits spectateurs qui apprendront à se resituer dans ce milieu de la vie quotidienne.





Le comique de l'histoire est que finalement le personnage de Frida obtiendra ce qu'elle demande en battant des cils devant son ami le gendarme et chaque personnage nous offrira un parcours inverse, punissant finalement pour ne pas être puni, du gendarme à la vache, de la vache au bâton, du chien au cochon.



La fin sera un poil de cochon différent de celle qu'on connait et elle nous offrira une raison à l'obstination du cochon gourmand, ce n'est pas qu'une histoire de glands.



Et tout le monde sera d'accords au final.



Un rendez-vous pétillant à tester, avec théâtre où sans.

Cet album n’est pas le plus récent, mais il a le mérite de bien montrer à la fois une journée de cours et l’impatience des enfants à manger la galette pour obtenir la fève. Pour les musiciens, la partition de la ritournelle est donnée. Les illustrations sont composées d’une majorité de bleu et de jaune. Les enfants sont ce qu’ils sont, comme le montre la double page du passage aux toilettes.

Il n’y a rien sur les origine de la galette ou la tradition religieuse qui s’y raccroche. Il n’est question que de la gourmandise de manger une galette des rois. A la fin de l’ouvrage, sur une double-page, avec des jeux, la recette de la galette et des exercices.

La petite souris, une légende qui nous ramène avec douceur et tendresse en enfance. Ce petit animal magique qui se glisse secrètement dans la chambre et vient récupérer nos dents de lait sous l’oreiller afin d’y déposer, en récompense, une pièce. Un rituel que l’on a tous connu et qui se perpétue de génération en génération. Comme le Père Noël, cette légende cache bien des mystères…



Mais d’où viennent ces pièces de monnaie ? Et surtout pourquoi les petites souris récupèrent-elles nos dents ? Qu’en font-elles après ?



Ce joli livre illustré pour enfants nous raconte l’histoire de ces petites souris et répond avec malice à ces questions que même les adultes se posent. Mes enfants étaient ravis d’enfin en savoir plus et étaient émerveillés en découvrant ce secret si bien gardé ! Un petit livre qui se lit le soir, au coucher, pour un moment de complicité avec nos chers bambins. Et surtout, une belle histoire qui enchantera petits et grands avant de faire de beaux rêves…de souris.
Lien : https://aurelivres57.wordpre..