En face de moi, un jeune homme perd soudain la raison. Il émerge brusquement d’un groupe de civils et se dirige vers les soldats avec, pour seule arme, une matraque en bois. Dix mètres, huit, sept peut-être? Une rafale gicle d’en face. Tout est fini pour lui. La mort vient de nous voler l’un de nos meilleurs camarades, un Beijinois typique, un homme de caractère happé par les statistiques de la mort. (p.151)