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Critiques de Yolande Delagrange (5)
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Le clan des roseaux

L’histoire démarre en 1914, au Louroux. Un accident va rapprocher quatre jeunes qui vont ainsi former Le Clan des Roseaux. La belle Angelle, Maximilien le taciturne, Emilien son frère volubile et Jules, le fils des boulangers. Malheureusement, ils n’ont eu que peu de temps pour l’insouciance, la guerre va les séparer. La guerre et la promesse d’Angelle…



Le Clan des Roseaux est inspiré de l’histoire de famille d’Olivier Delagrange. Son grand-père garagiste, sa grand-mère qui n’a jamais voulu quitter la ville, son arrière-grand-père riche propriétaire terrien et un grand-oncle aux mille idées.



Ce roman assez dense parle de la relation forte entre ces quatre amis. Il parle de la guerre et de ses ravages. Il parle de jalousie et de promesses. De regrets et de reconstruction. J’ai aimé que l’on évoque la souffrance des gueules cassées et la difficile réintégration de ces anciens combattants dans la vie normale.



Certains personnages sont très attachants, d’autres auraient mérité un destin funeste, en tout cas, je l’ai souhaité très fort – une preuve que ce roman m’a captivée. Toutefois, je regrette que Maximilien et Angelle ne se soient pas plus révoltés, j’aurais préféré. Mais ça, c’est moi petit côté Bisounours.
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L'extravagant Monsieur Blerman

J’ai passé un très bon moment avec ce Gentleman. Sujet principal de ce livre, il est bien extravagant oui, mais loin d’être fou ce Monsieur Blerman. Artiste, Charmeur, Intelligent, Futé, Ambitieux, Cambrioleur, Amoureux, Généreux… et tant d’autres choses encore. Il manie l’humour aussi bien que son pinceau et de Toulouse Lautrec à Oscar Wilde en passant par Proust, Allais et tant d’autres, il nous entraîne avec volupté à travers cette belle époque. Les intrigues sont nombreuses et ciselées au cordeau. La richesse de l’écriture nous transporte sur les scènes de son existence tumultueuse. L’habilité de l’écrivain m’a conduit dans le doute de l’existence réelle de ce personnage. Bravo !
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Le clan des roseaux

Un roman du terroir comme j aime en lire de temps en temps

J'ai trouvé que ce roman ne nécessitait pas 496 pages , il ne se passe pas grand-chose

Faits de guerres plus ou moins durs , amour déçu sont les principaux thème de cette histoire

Une lecture qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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L'extravagant Monsieur Blerman

Des mémoires retrouvés dans une malle familiale servent de récit cadre à ce roman.

M. Nicolas Blerman, jeune provincial, décide à la mort de son père de monter à Paris avec son petit héritage, en 1888 (ça me rappelle D Artagnan).

Il a la chance de faire la connaissance des bonnes personnes, par exemple Hubert de Pressensé, le patron d'un journal qui va lui permettre de survivre financièrement car vu son train de vie, son petit pécule a fondu comme neige au soleil.. En effet, Nicolas veut étudier l'art de la peinture, mais n'entre pas à L'Ecole qui veut...



Nicolas fait également la connaissance d'une dame du beau monde, qui en échange de sa compagnie (il a de la prestance), va financer sa garde-robe (là il suit les traces de Bel Ami).



Je ne vais pas énumérer tous les artistes rencontrés, mais tous ceux de la Belle Époque sont là...

On assiste aussi à la construction de la Tour Eiffel, à laquelle Nicolas apporte sa contribution, car il est tombé sous le charme de la belle Réjane, une courtisane avide qu'il lui faut satisfaire sous peine de se voir privé de sa compagnie.



J'ai particulièrement apprécié la scène dans le musée Grévin, je me rappelais très bien de ce passage. Cette course poursuite qui se finit dans les égouts m'a faire penser aux Mystères de Paris (le personnage de la Chiffe y renvoie aussi).



Nicolas, payé par le journal pour faire des portraits, doit assister à l'exécution d'un assassin. C'est l'occasion pour les auteurs de retranscrire l'ambiance festive et lourde de curiosité des badauds, et de donner leur position sur la peine de mort.



On suit Nicolas Blerman dans tous les cafés à la mode, on découvre avec lui le french cancan et le salarié payé pour évaluer la décence des danseuses...



Autre élément important: Nicolas découvre le cinéma des frères Lumière, qui n'a rien à voir avec le principe déjà connu de la lanterne magique. Je trouve dommage que l'épisode de l'incendie du Bazar de la Charité n'ait pas été plus développé.



Cette version va plus loin que le roman parut il y a quelques années : Nicolas retrouve Oscar Wilde dix ans après, après que ce dernier ait été emprisonné pendant deux ans en Angleterre à cause de son homosexualité. Il retrouve un homme changé, qui n'a plus rien en commun avec le dandy d'autrefois.

Curieusement, à ce stade du récit, on a peu d'informations sur le fils de Nicolas, on ignore comment lui-même a évolué, s'il est toujours en relation avec Réjane. Cette ellipse temporelle entraîne quelques lacunes dans le récit.



La fin de la 4eme partie me laisse un peu sur ma faim: on assiste à tout un agrégat d'événements marquants, une galerie des faits entourant les années 1900, mais sans s'attarder sur aucun. le récit devient un peu sec et moins intéressant.



La 5eme partie rompt avec ce défaut et la narration reprend un peu d'intensité et d'ampleur: Hubert de Pressensé convoque Nicolas 20 ans après leur première rencontre, dans le train qui amena Nicolas à la capitale. Il lui apprend qu'une course automobile va avoir lieu de Pékin jusqu'à Paris et lui demande de suivre cette course pour son journal, l'univers illustré ! le récit de cette course m'a beaucoup plu.



j'aime beaucoup les circonstances qui sont à l'origine du départ de Nicolas en Italie, mais je n'en dis pas plus pour ne pas déflorer toute l'intrigue de ce roman complexe et foisonnant.



Dans ce pays, on suit de très près les débuts de l'aviateur Léon Lagrange, cousin des auteurs si l'on en croit le résumé au dos du livre. C'est intéressant (surtout par rapport aux difficultés rencontrées) mais un peu long.



L'année 1910 commence très mal: ruiné, endeuillé, Nicolas ne sait pas comment il va rebondir.

Il finit par se lancer dans des cambriolages à la façon d'Arsène Lupin (voleur sélect, se voulant grand seigneur, choisissant ses victimes, veillant à ne faire aucun blessé, pas même parmi la gent canine...)



Afin de vendre un tableau (et pas n'importe quel tableau!) à New York, Nicolas s'embarque sur le Titanic et la version de la fin du géant des mers est émouvante.



Les mémoires s'arrêtent à l'annonce de la déclaration de la 1ère guerre mondiale. Il y a bien un petit addendum qui répond à notre curiosité.



J'ai globalement apprécié cette lecture (son défaut, je l'ai déjà dit, réside pour moi dans la 2ème partie du chapitre 4). ce roman est bien écrit, le vocabulaire riche et varié, et les auteurs ont du faire de solides recherches historiques pour élaborer la trame historique de l'histoire.

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Le clan des roseaux



J'ai pris beaucoup de plaisir a lire ce livre,je l'ai dévorer en espérant une fin digne du personnage principal mais qu'elle déception,pourquoi cette mort ridicule ,pathétique vous auriez pu amené MAXIMILIEN après tant de courage et d’abnégation a un endroit a la hauteur de ces sacrifice .

Je vous en veut de ne pas respecter vos lecteur en bâclant la fin d'un si beau ROMAN.
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