À côté d’elles, l’airelle des marais exposait au soleil ses baies couleur d’acier, les buissons bas de myrtilles étendaient leur noir bleuâtre à perte de vue, la vigne du Mont-Ida éparpillait les perles de ses airelles rouges, tandis que les joues des mûres toutes grêlées de petite vérole se chauffaient et rougissaient au soleil… Le Karaïbalé était saoul de chaleur, opulent et repu.
(Pocket, p. 180-181)