Yumi Heo

Ce pourrait être une histoire très simple : deux petites grenouilles, élevées par une maman seule, font tout le contraire de ce qu'elle leur demande de faire. Aussi, pour se faire obéir doit-elle dire tout le contraire de ce qu'elle souhaite réellement. Si une ou deux situations à la suite aurait pu simplement faire sourire, le fait que cette situation soit continue, que rien ne parvient à ébranler les deux grenouilles qui ne pensent, finalement, qu'à contrarier leur mère, m'a un peu mise mal à l'aise. De plus, le dénouement, poignant, tranche avec ce que l'on peut lire habituellement dans les albums jeunesse - sans doute le conte qui l'a inspiré y est pour beaucoup.

J'ai trouvé les illustrations de cet album très réussies avec un graphisme faussement naïf et des couleurs claires et "sablonneuses".

A cause d'un moment d'inattention, une lionne réussit à kidnapper les petits de l'autruche. Mais en fait ce n'est pas trop un enlèvement puisque les bébés à qui elle prête attention la suivent ensuite docilement.

J'ai aimé que la lionne veuille les adopter plutôt que les manger et je trouve l'image de ces bébés autruches qui suivent une lionne très drôle et mignonne !

Une histoire agréable et originale adaptée d'un conte traditionnel des Indiens Seneca d'Amérique pour ce bel album jeunesse illustré, un conte à lire aux plus jeunes enfants ou à leur faire lire dès 7 ans.

L' histoire est tirée d'un conte coréen.

Une maman grenouille élève seule ses deux petites grenouilles, chose difficile, les deux garnements n'en faisant qu'à leurs têtes. Pour se faire entendre, elle exige alors d'eux le contraire de ses attentes, et cela marche...

Jusqu'au jour où elle sent sa fin approcher et émet un dernier souhait contraire.



J'étais tombée par hasard sur ce livre et le graphisme m'avait tout de suite plu. Mes enfants avaient alors 5 et 2 ans et le thème semblait coller. Je n'avais pas lu le dénouement! À la fin de l'histoire, mon ainé avait des sanglots dans la voix. Un peu dur tout de même pour des bambins. Cela étant, il se rappelle encore de ce moment de lecture.

Un bel album se déroulant le long d’un fleuve brésilien, le Rio Negro, nommé d’après ses eaux sombres, sur lesquelles se reflètent ses arbres sombres… peuplés de créatures sombres… mais simiesques ! La suite de ma critique sur mon blog :
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