Citation de gill
Poison lent, disait-il, qui coule dans les veines.
L'ensorcellement de la lecture revenait à provoquer autant d'effets réels que leurs causes habituelles faisaient défaut [...] Si les livres sont la nourriture de l'esprit alors ils sont un aliment mortel.
Il répéta.
La malignité du poison se révèle par l'inutilité de l'occasion, la dépense vaine du temps de la lecture, la contagion qui affecte les sens, la contamination qui touche à l'usage de la langue, le mimétisme qui surprend la pensée du lecteur, la séduction qu'exercent les actes fictifs sur les moeurs et les rêves, l'étourdissement qui en résulte et où le monde faut, l'oisiveté où l'âme se perd, se souille et s'agite vainement, l'abandon auquelle eelle est livrée et l'abandon qu'elle fait du restant de la terre, la défection où le corps tombe ...
L'ensorcellement de la lecture revenait à provoquer autant d'effets réels que leurs causes habituelles faisaient défaut [...] Si les livres sont la nourriture de l'esprit alors ils sont un aliment mortel.
Il répéta.
La malignité du poison se révèle par l'inutilité de l'occasion, la dépense vaine du temps de la lecture, la contagion qui affecte les sens, la contamination qui touche à l'usage de la langue, le mimétisme qui surprend la pensée du lecteur, la séduction qu'exercent les actes fictifs sur les moeurs et les rêves, l'étourdissement qui en résulte et où le monde faut, l'oisiveté où l'âme se perd, se souille et s'agite vainement, l'abandon auquelle eelle est livrée et l'abandon qu'elle fait du restant de la terre, la défection où le corps tombe ...
