Mais il arrive aussi que, dans la Grande Histoire, la nuit veuille enfouir tous les mots et brûler tous les livres. L'obscurité veut recouvrir les peuples. Les mots, dans cette nuit, gardent seuls leur lumière, et souvent ils annoncent et préparent son retour, quand tous encore désespèrent. Et c'est alors un grand bonheur que d'être le plus petit colporteur de cette lueur, de cette parole qu'on n'attendait plus.