Une pluie froide noyait toujours les formes du dehors. Transie, Marie s'abrita un moment sous un orme. C'est alors qu'elle fut frappée par le silence, réalisant soudain que depuis des heures elle n'avait pas entendu le cri ou le chant d'un seul oiseau. Tout s'était tu devant la fureur des bombardements. Oui, alors que le ciel s'embrasait et bourdonnait au-dessus d'elle, Marie était abasourdie de silence !