C'est un avaleur de rêves.
Il suffit de pleurer devant lui, raconter un amour terminé, lui décrire un visage qui s'éloigne, la douce peau brune d'une femme absente, pour qu'il s'écarte et parte au loin sangloter en vous laissant là apaisé. Lui, resté seul avec votre peur dans son ventre, implore le ciel qui vient de le damner et faire entrer dans sa mémoire le visage qui vous hantait, et qui maintenant le terrorise dans sa jungle nouvelle.