L'OMBRE DU PARADIS
aimée
moissonne le monde en nous
éveille les noms
qui s'agrippent aux étoiles
au feu qui forge la joie
l'ébloui n'est pas l'oubli
la chute tremble de vie
enroulée
dans la signature du vide
en attente pure
nul fond nulle fin
quand saigne la présence
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