Bien que cela soit moins visible, les femmes artistes ont également pris part aux vagues successives de migration. Les femmes de l'abstraction actives en France dans les années 1950, originaires des pays de l'Est, ont une histoire propre, mais beaucoup se sont croisées, se sont connues et, pour certaines, ont tissé des relations d'amitié forte, probablement par solidarité. C'est une chose de se faire reconnaître dans un nouveau pays, c'en est une autre d'être acceptées dans un milieu masculinisé.