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Citation de generalmarechal


Les hommes, avec leurs femmes, leurs baisers, leurs coïts, leurs sourires, leurs éclats, leurs nuits, leurs sudations, n’étaient plus rien à mes yeux. J’avais cru en eux et ils m’avaient déçu. Au fond ils révélaient leur part d’humanité, là où j’avais rêvé de voir des anges. Ils étaient petits, cruels et faux. Ils mentaient, ils dissimulaient, ils manipulaient, ils abandonnaient avec la même facilité, pour grappiller ce qu’ils pouvaient. Mais ils ne méritaient plus de posséder, ni leurs femmes, ni leurs baisers, ni leurs coïts. Ni leurs sourires, ni leurs éclats, ni leurs nuits, ni leurs sudations. Ils n’avaient plus à avoir aucun privilège car ils n’avaient plus à mes yeux aucune grandeur d’âme. Rien ne les extirpait de la fange de leur humanité. André avait eu pour eux les rêves d’épopée qu’ils n’avaient pas osé avoir, les plus grands rêves qu’on puisse avoir ! Et maintenant il fallait partir pour sauver ma peau, menacée par ces hommes, faibles et veules, ah quelle sottise…
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