Dimanche nous étonne; le réel construit la musique, et plus tard, la lumière qui nous reste. Dehors, le vent décolore le ciel, les maisons. Le cœur change, soudain il entraîne la ville derrière nous avec le passé. Nous comparons les passions, la durée. Nous sommes partout, apprenant l’espace et la couleur pleine d’objets. Le pôle Nord se trouve quelque part dans notre cerveau. Pour une fois, la peur ne remplit pas le réel. Ni la forme du rêve. Ni l’image immédiate de la disparition.