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Citation de lafilledepassage


À ces reines qui lentement descendent
Les escaliers des jardins d’or de leur légende,
Parfois je t’apparie ;
Je te donne des noms qui se marient
Au luxe, à la splendeur et à la joie,
Et bruissent en syllabes de soie.

Mais combien promptement j’abandonne un tel jeu,
À te voir vraie et profonde et si peu
Celle dont on enjolive les attitudes.
Ton front tranquille et pur et beau de certitude,
Tes douces mains d’enfant, en paix sur tes genoux,
Tes seins se soulevant au rythme de ton pouls
Qui bat comme ton cœur immense et ingénu,
Oh ! combien tout hormis l’élan de ta prière,
Oh ! comme tout est pauvre et vain, hors la lumière
Qui me regarde et qui m’accueille en tes yeux nus.
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