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3.44/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Ciney (Belgique) , le 16/08/1956
Biographie :

Éric Brogniet est né à Ciney le 16 août 1956. Fondateur et directeur de la revue de poésie « Sources » (1987-2000, relancée sur le site Web de la Maison de la Poésie et de la langue française depuis 2004) et de la collection « Poésie des Régions d'Europe » (1988-2000), il est directeur de la Maison de la Poésie et de la Langue française et du Festival international de la Poésie Wallonie-Bruxelles à Namur.

Il est membre du comité de rédaction de la revue française "Riveneuve Continents".

Il a été élu à l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique le 17 avril 2010, dont il devient le plus jeune membre, et où il succède au poète Fernand Verhesen.

Il a été récemment nommé citoyen d'honneur de la Ville d'Andenne, où il a vécu toute sa jeunesse et fut désigné Namurois de l'année 1990 par l'association namuroise Confluent. Il a reçu en 2000 le Prix Adam, décerné au meilleur animateur culturel de l'année dans le domaine de la poésie.
Il a reçu le Prix Max-Pol Fouchet en 1986 pour Le feu gouverne.
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Source : Maisondelapoesie.be
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La Maison de la Poésie. Eric Brogniet.


Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Éric Brogniet
Jeunesse aux hanches de fougère
Visage grave sculpté
Dans l'or de tous les soleils
J'entends bruire longtemps tes dernières paroles
Murmure confus des sources et des halliers(...)
Tu es le charme qui charme les oiseaux
Tu te survis dans la rondeur du temps
Toujours j'invoque
Le tremblement de l'eau
Qu'un seul de tes regards perpétue à jamais
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Éric Brogniet
 
 
Comme une pureté
Une respiration bleue

Tout énoncé à l'aube
Précédé de ses scolies

Nous avons su que la beauté
N'était point imaginée

Elle qui vient, traverse
La parole suffoquée
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Là où existe la mèche
Ils ignorent la lampe
Là où existe la lampe
Ils ont vendu la mèche
Et là-bas
S'ils gardent
Mèche et lampe
C'est pour mieux tuer la lumière

p.5
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Ne brisons pas nos solitudes…


Ne brisons pas nos solitudes
augmentons-les jusqu’à ce qu’elles se conjoignent

La bouche écoute
Le silence sous les mots

Elle prolonge
Le fragile aujourd’hui

Ce que nous perdons
Nous le gagnons

Ce que nous taisons
Parle pour nous

Cette blessure augmente notre sang

Je vous écris ceci du cœur même de l’orage
Dans un éclair de raison.
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L’écho

(pour Albert Ayguesparse)

Le ciel est sans nuages
qui partage à voix égale
la nuit et le jour
J’y sais l’alphabet du corps

Pas une lettre ne manque
qui lentement se dévoile
ô sombre prophétie
dans une fulgurance bleue

Je vais dans la poussière d’été
qu’étoile un infini soleil
Et mon amour multiplié
se fige là dans un dernier sommeil

(d’après Paul Delvaux)
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La perspective amoureuse

Nul besoin de clé
pour passer la porte des champs
Il suffit de deux corps enlacés
pour embraser le ciel

Le niveau de la mer
la colline étriquée aux vitres sales
Au point du jour l’observatoire
désert et silencieux

Sont les indices profonds
quand perdurent le désordre et l’absence
d’un état des lieux
contestable

(On entend sourdre la mer
dans la chambre envahie)

(d’après René Magritte)
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Éric Brogniet
Le sommet de la montagne
N'est pas le but
Puisque après chaque montagne

Il existe une vallée
Une autre montagne
Et ainsi infiniment

Où la rose sauvage
A jamais
S'illimite

(Lumière du Livre, suivie de Rose Noire, Le Taillis Pré)
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 Pour dire celui qui précipite dans ses solitudes brûlées la
perfection du feu et de la cendre, je maintiens la fin dans
l’ébranlement, le départ dans le terme.

 Le monde est muré. La ville est murée. Sans répit la folle cogne
son outil de fer contre la peau du cercle. Son loisir est la haine.

 Je ne dénonce pas. Mais dans l’absolu des menthes et des sauges
bleues, entre la mort en habits de laine et l’été intime des
plantations, j’éveille les musiciens, je rassemble les jeteuses de sort,
j’applique une fraîcheur d’argile sur la cicatrice qui pourrit.

( poème n° 22)
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Il s’était approché
des terres réconciliées
La mort jouait
au défi et au gage
Face à la steppe bleue
du malheur
il écoutait le songe
il éclairait la route

p. 53
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La mémoire

La mémoire en moi saigne comme la vie
C’est ma liberté de répondre ainsi
entre le tangible et l’intangible
aux faims et aux soifs souveraines

Les yeux fermés sur le sommeil et sa blessure
par quelle faille alors prend corps mon rêve

Et libre est la parole qui expire
dans la question secrète aux lèvres roses

(d’après René Magritte)
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