La carapace de piquants du hérisson naïf et globuleux ne pèse guère plus que le nuage d'encre de la seiche et ne pollue pas son milieu: l'air reste limpide alentour, et plus lumineux même. Le hérisson naïf et globuleux est un soleil. Plus étroite est sa constriction, plus poussée son introspection, plus il rayonne. Absorbé par son nombril comme si celui-ci était son terrier, ne dirait-on pas qu'il essaie bel et bien de s'y engouffrer tête la première pour y disparaître? Et s'il n'y parvient pas encore absolument, on ne saurait contester qu'il est sur la bonne voie
et plus il s'y enfonce, plus ses épines se dressent: plus cet égocentrique irradie.