Ces deux mères ont le chagrin en commun ; comme beaucoup d’esprits contemporains, elles ne supportent pas la douleur morale. Notre abracadabrante époque refuse la souffrance. Après des siècles de christianisme, dont l’emblème était un agonisant cloué sur des planches, notre monde matérialiste tend à évacuer le calvaire. Quand on éprouve de la tristesse, on absorbe des médicaments, on prend de la drogue ou l’on va voir un thérapeute.