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Critiques de Éric Giacometti (1874)
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13 à table ! 2021

13 à table ! - 2021- 13 auteurs - Éditions Pocket - Lu en décembre 2020 - 5 €



Tout d'abord, je présente le petit mot signé Les Restos du coeur,

"Chères lectrices, Chers lecteurs,



7 ans, en amour c'est dit-on, une étape. Ce premier amour que nous vivons avec le monde du livre passe cette année ce cap symbolique. Nous nous retrouvons pour cette 7è éditions de "13 à table ! ", avec toujours autant d'envie et d'engagement de toute la chaîne du livre, des métiers artistiques aux métiers techniques. Depuis le début de cette aventure, près de 5 millions de repas supplémentaires ont pu être distribués aux personnes accueillies par les Restos du Coeur, grâce à eux, grâce à vous!

Un premier amour est le thème de cette éditions, partons cette année alors sur les routes de nos sentiments et de nos sensations".



Bonjour à vous !

C'est le premier livre de nouvelles "13 à table" que je lis, j'ai vu qu'il y en avait déjà eu six ! Chaque livre acheté procure 4 repas aux restos du coeur, donc un bon moment de lecture et une B.A. en cette fin d'année 2020 sinistre pour tellement de gens.



Je ne ferai pas une chronique de chacune des 13 nouvelles de 13 auteurs-autrices différents-es, autour du thème "un premier amour".



Dans l'ensemble, je les ai bien aimées, plus particulièrement celle de :

Jean-Paul Dubois - Une belle vie avec Charlie - elle arrache des larmes.

Frank Thilliez - Un train d'avance - un voyage étonnant dans le temps François D'Epenoux - 1973, 7è B - touchante



J'ai moins apprécié celle de :

Maxime Chattam - Big Crush ou le sens de la vie, le style peut-être.

Philippe Besson - Un film de Douglas Sirk - je ne saurais dire pourquoi.



Dans l'ensemble j'ai lu ce livre avec plaisir, il ne faut pas croire que ce sont des histoires à l'eau de rose " tout ne finit pas bien dans le meilleur des mondes, loin de là.



J'ajoute que la couverture est de Riad Sattouf, un ciel bleu, un nuage blanc qui sert de coussin de lecture à un personnage allongé à plat ventre et lisant, 3 coeurs rouges au-dessus de sa tête et un peu plus bas, la Terre.



Un livre à s'offrir, à offrir, une bonne action et un bon moment de lecture, voilà qui permettra à 4 personnes de faire un bon repas , n'hésitez pas.





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La saga du Soleil noir, tome 1 : Le Triomph..

Absolument jubilatoire que ce thriller ébouriffant sur un scénario entre Indiana Jones ( et la Dernière croisade ) et Blake & Mortimer ( album La Malédiction des trente deniers ) : en pleine Deuxième guerre mondiale, Nazis et Alliés se livrent à une course poursuite pour récupérer quatre swastikas reliques aux pouvoirs aussi puissants qu'obscurs qui pourraient faire basculer la victoire du côté du camp qui en possédera le plus.



Habituellement, je ne suis pas du tout amatrice de polars ambiance ésotériques, mais là je plussoie car la dose de « surnaturel » reste légère et surtout rendue suffisamment crédible pour faire chavirer un esprit rationnel. Tout le talent des deux auteurs réside en leur capacité à trouver un équilibre parfait entre roman d' aventures – ésotérique – historique.



Le scénario est échevelé, maitrisé au millimètre pour nous embarquer du Tibet à l'Espagne, du château de Montségur en France au château de Wewelsburg d'Himmler, sur les traces personnages fictifs forts ( coup de coeur pour le trafiquant d'art opportuniste et charmeur Tristan, l'ambitieuse et brillante Erika l'archéologue allemande au service des Nazis , la jeune héritière cathare Laure, Mallorley l'agent des services secrets britanniques du SOE entre autre ) qui côtoient des personnages eux bien réels comme Churchill ou des dignitaires nazis ( Himmler, Goebbels, Hess … ). On se régale de leurs confrontations dans des dialogues souvent savoureux et des situations très romanesques qui s'enchaînent sur un rythme soutenu.



Mais ce qui pimente le plus ce thriller assez magistral, c'est tout son riche contexte historique : en arrière-plan, on suit ainsi les différentes étapes de la Deuxième guerre mondiale jusqu'à l'opération Barbarossa d'invasion de l'URSS par la Wehrmacht, de façon très rigoureuse et sans écart avec la réalité. Surtout, Giacometti et Ravenne éclairent sur les liens très forts entre nazisme et ésotérisme : la bibliographie ( non fantaisiste ) qu'ils proposent à la fin révèle toute l'étendue du sérieux de leur recherche pour étayer une intrigue captivante.



J'ai notamment découvert que les Nazis avaient fondé en 1935 l'Ahnenerbe ( « héritage des ancêtres » ) , sans doute la plus étrange des organisations dépendant de la SS de Himmler. Cet institut de recherches pluridisciplinaires avaient pour but de retrouver toutes traces de la « race » germanique, de son origine aryenne tout en prouvant sa supériorité sur les autres hommes. L'Ahnenerbe a ainsi financé de nombreuses expéditions, certaines servant de points de fixation à l'intrigue, par exemple les fouilles nazies au château de Montségur en Ariège, un des centres de l'hérésie cathare médiévale, source des très nombreuses légendes et autres mystères ésotériques.



On sait depuis longtemps que la croix gammée n'a pas été inventée par les Nazis mais que la swastika existe depuis des millénaires dans de nombreuses civilisations, tout particulièrement en Asie, auréolée d'une signification positive de paix – harmonie – rotation des forces cosmiques : de leur expédition au Tibet en 1938, les Nazis de l'Ahnenerbe ont ainsi emporté une statue de Bouddha ornée d'une swastika, vieille d'un millénaire et façonnée à partir d'un météorite tombée il y a 10.000 ans. Himmler l'a placée dans son musée du château de Wewelsburg, centre de formation idéologique et ésotérique de la SS, encore un lieu placé sur la route des différents protagonistes du livre dans leur quête des reliques.



Quand la fantaisie rejoint l'histoire, quand le véridique incroyable fusionne avec des aventures trépidantes, le lecteur se régale ! J'ai également lu le tome 2, La Nuit du mal, à la recherche d'une nouvelle swastika, toujours aussi réjouissant mais nettement en dessous de l'opus initial car n'ayant pas son intensité et tombant dans des facilités scénaristiques très clichés.

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In nomine

Première enquête du commissaire Antoine Marcas.👔



Antoine Marcas, non encore commissaire doit résoudre une enquête assez spéciale. Une jeune femme, Wanda, prostituée de luxe de son état est retrouvée assassinée dans son appartement. Les premières constatations laissent entendre un crime sexuel et sadique. Un crime qui pourtant est en lien avec la franc-maçonnerie et une série de recueils...



Bon, je ne suis pas fan ... mais alors pas fan. Cette série m'a été conseillée par un ami qui m'avait averti de SURTOUT ne pas commencer par le premier qui n'est pas digne de l'univers de la série. Et comme vous pouvez le lire, je n'ai pas écouté ce conseil avisé et justifié parce qu'au final je suis cartésienne... et je suis déçue.





Cette histoire est bâclée. L'intrigue est accrochante, mais le tout est condensé que le lecteur n'a pas le temps de passer en mode suspense. Dans In Nomine, vous êtes aspiré dans une sorte d'enquête sans saveur, sans suspens, sans réel cadre. C'est à se demander l'intérêt ? Le premier chapitre était pourtant attrayant avec un commencement au Moyen-Age et les aventures d'un noble en quête d'un mot magique. Une fois l'intrigue de retour à notre époque, nous n'avons plus le temps de souffler que déjà Wanda achète des livres, se fait tuer... un autre se transforme en torche vivante à Londres et Marcas est un peu perdu au milieu de tout cela.



Ce premier opus ne m'a pas plu. Bon, comme dit plus haut, j'avais été avertie qu'il ne correspond en rien avec le restant de la série... Mais la première impression est quand même importante.

Je vais cependant donner une seconde chance à cette série prochainement en lisant le second volet.



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Mediator, un crime chimiquement pur

J'avais entendu parler de cette affaire car j'ai été également un utilisateur de médicament coupe-faim proposé par l'entreprise pharmaceutique Servier. Il y a eu le scandale de l'isoméride puis celui du médiator proposé par la même firme.



Il y a eu beaucoup de morts pour enrichir les caisses du chef d'entreprise et milliardaire Jacques Servier. Ce dernier est décédé avant son procès ce qui lui a permit d'échapper aux foudres de la justice. Il a eu une belle vie jusqu'à ses 92 ans.



Il a même été décoré de la croix de la légion d'honneur par le président Sarkozy lui-même qui le tenait en grande estime. A noter qu'on ne peut plus lui retirer à titre posthume cette dignité en raison de la réglementation. Tant pis s'il a provoqué la mort de milliers de personnes. C'est à se demander si cette haute distinction conserve son caractère d'intégrité.



A noter que son patron d'entreprise fichait ses salariés en ne gardant que ceux qui le louaient dans ses idées politiques. La CNIL a bien tenté de dénoncer ses pratiques au parquet mais l'affaire a encore une fois été déclaré sans suite. Pourtant, c'était extrêmement grave.



Les Laboratoires Servier ont tout de même été condamné à 2,7 millions d'euros d'amende pour tromperie aggravée et homicides involontaires ce qui est dérisoire face à leur chiffre d'affaire. Inutile de dire qu'ils ont fait appel de la décision et que l'affaire est toujours en cours. Ce scandale de santé publique a quand même touché des milliers de victimes. Aux USA, à titre de comparaison, pour trois fois moins, on obtient assez souvent des milliards d'indemnisation.



Cette BD est là pour nous rappeler dans le détail ce qui s'est passé au juste. La scène d'ouverture a provoqué chez moi un grand effroi. On ne se rend pas compte que c'est un crime chimiquement pur presque parfait. Cela a atteint les valves du cœur de 300.000 français avec des conséquences parfois mortelles.



J'éprouve beaucoup d'admiration pour Irène Frachon, cette courageuse pneumologue brestoise, qui a mené le combat d'une vie contre ce puissant groupe pharmaceutique qui a attaqué l’ensemble des ses détracteurs en justice. Il n'y a pas plus procédurier afin de faire taire toute velléité et surtout la vérité. C'est vraiment infâme comme procédé sachant qu'il avait les pouvoirs politiques à sa botte ainsi que la puissante agence du médicament qui joue normalement le rôle d'un régulateur indépendant.



J'ai retenu que le corps des femmes constituent un puissant enjeu commercial avec toutes ces publicités qui incitent à maigrir. Il faut dire que la plupart des victimes étaient des femmes qui étaient majoritairement en bonne santé et qui voulaient juste perdre quelques kilos de trop.



J'ai également vu qu'il y a véritablement des conflits d'intérêts entre les médecins généralistes qui prescrivent ces médicament suite aux visites médicales de belles jeunes femmes blondes de préférence envoyées par les puissants laboratoires. Evidemment, cette situation peut nuire aux patients. Pas les blondes, le lobbying !



Enfin, il s'agirait d'en finir avec l'impunité qui touchent les gens les plus riches et qui sont vus comme d'honorables entrepreneurs par les pouvoirs publics en s'abreuvant de leurs subventions. Le dealer de cannabis risquera plus gros qu'un puissant laboratoire pharmaceutique qui a causé certainement la mort de milliers de gens. C'est la fameuse justice à deux vitesses qu'on voit encore à l’œuvre aujourd'hui.



Je pense que cette BD m'a marqué au point où j'ai jeté tout mes coupes-faim à la poubelle. En même temps, j'ai apprécié que l’auteure Irène Frachon n'a pas fait d'amalgame avec la vaccination anti-COVID prise à tort selon elle pour un médiator bis. On n'est pas dans la conspiration. Elle s'attache à des faits et des cas concrets qui seront exposés pour soutenir sa démonstration.



J'ai rarement lu une BD aussi engagée et aussi bien construite pour nous décortiquer ce scandale. J'avoue qu'après lecture, je comprends beaucoup mieux. Je ne peux que vous inciter à la lire avant qu'elle ne soit interdit par la justice aux mains de ces prestigieux laboratoires pharmaceutiques qui font la pluie et le beau temps sur notre santé collective. A méditer sur le médiator !

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Le rituel de l'ombre

J'ai acheté ce livre il y a une dizaine d'années puis l'ai perdu au fond d'une étagère. J'avais pourtant bien fait les choses, il s'agit du premier tome d'une série de livres ayant Antoine Marcas comme héros.



Des meurtres ont lieu dans différents pays, tous commis d'une identique façon. Les francs maçons semblent visés. Un secret bien gardé est sur le point d'être découvert, tant par la confrérie que par ses ennemis ancestraux.



Je remercie grandement les deux auteurs d'avoir pris le temps d'expliquer l'histoire et la réalité de la franc-maçonnerie.



Malgré cela, il fut difficile pour moi de suivre les cérémonial et vocabulaire des réunions (malgré le glossaire de la fin du livre)



Et pourtant, malgré ces petites complications, j'ai grandement apprécié cette lecture. Il fut difficile de différencier la réalité du roman mais l'intérêt est là que de lire un livre basé sur des faits réels.



Antoine Marcas est commissaire de police et franc-maçon. Personnage passionnant que j'ai hâte de retrouver dans le prochain tome.

Jade est, quant à elle, une jeune femme qui pense n'avoir besoin de personne mais qui devrait surtout essayer de se détendre un peu. Ses emportement m'ont fatiguée !



Pour ceux qui ne s'intéressent pas du tour à la franc-maçonnerie, je vous déconseille cette lecture, la thématique est uniquement centrée sur cette confrérie.



J'ai, quant à moi, apprécié cette lecture et son personnage central. Je ne tarderai pas à lire le deuxième tome qui est déjà dans ma bibliothèque.



L'avez-vous lu ? Connaissez-vous ces auteurs ?
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Mediator, un crime chimiquement pur

On a tous entendu parler du scandale du Mediator dans le domaine de la santé, mais qui sait exactement de quoi il s'agit ?

Irène Frachon, médecin à l'hôpital de Brest, a été la principale lanceuse d'alerte et elle a choisi de raconter son combat en s'associant à un journaliste, un dessinateur et un coloriste, un moyen de toucher le grand public de manière pédagogique.

Si je vous dis que je l'ai lu d'une traite comme un polar... sauf que quand même je connaissais la fin...;-)



En 2007 Irène Frachon est intriguée par la mort d'une de ses patientes par hypertension artérielle pulmonaire, un cas rare.

Elle apprend que d'autres patients meurent avec les mêmes symptômes, et avec le même point commun, avoir pris du Médiator.

Mais en s'informant elle se rend compte qu'un médicament similaire, toujours du laboratoire Servier, avait déjà été interdit à cause de symptômes ressemblants.

Va suivre une folle enquête qu'Irène Frachon va prendre à coeur afin de comprendre et d'empêcher d'autres morts.

Mais elle s'attaque à très gros, le lobby pharmaceutique d'abord, et surtout le laboratoire Servier qui a fait fortune notamment grâce au Médiator, ce médicament contre le diabète prescrit à des millions de femmes dans le monde comme coupe-faim et et qui emploiera tous les moyens pour que personne ne se mette en travers de sa route !



Le sujet est passionnant et il est particulièrement bien raconté et dessiné!

L'album a beaucoup de rythme, l'enquête est entrecoupée par les témoignages des victimes, par la présentation de Servier et de son laboratoire, et par un petit personnage, Hippocrate, qui rappelle les données médicales et éthiques...

Les dessins sont très expressifs et les couleurs pastel restituent bien les différentes atmosphères de l'histoire.

Saluons l'incroyable courage d'Irène Frachon qui, si elle a été soutenue par sa famille et sa hiérarchie, a été abandonnée et même menacée par la plupart de ses autres interlocuteurs.

Voilà une très belle bande dessinée à découvrir et à offrir !

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La saga du Soleil noir, tome 1 : Le Triomph..

J'ai lu Le triomphe des ténèbres de Giacometti et Ravenne.



Dans le cadre du Prix des lecteurs 2021, Livre de poche nous a envoyé le 3ème tome de cette série, La relique du chaos.

Très fan de ce duo d'auteurs, je n'ai pas voulu gâcher mon plaisir et j'ai donc décidé de lire les 2 premiers tomes de la saga du Soleil noir.

Ces deux auteurs n'ont plus rien à prouver et en voici encore un exemple.



La Seconde Guerre Mondiale, Hitler et ses plus proches collaborateurs au top de leur forme, une course contre la montre pour un espion anglais et un français rusé et malin qui espèrent réussir à s'emparer d'artefacts anciens apparemment très importants pour les nazis.

Et si la réussite des nazis dépendait en grande partie d'objets millénaires et de légendes ancestrales ?



Nos héros ont beau être réalistes et pragmatiques, il n'empêche qu'il ne vaudrait mieux pas que les nazis réussissent à mettre la main sur ces trésors perdus.

Et ce n'est pas faute d'essayer. Leurs archéologues sont à pied d'œuvre pour piller, détruire et trouver ce qui leur permettra de remporter toutes les batailles.



Les deux auteurs prennent un malin plaisir à faire se rencontrer des personnages historiques et leurs héros littéraires.

Et dire que ce récit d'aventures est basé sur des faits réels...



J'écris ces quelques mots et j'ai déjà commencé la lecture du deuxième tome !



Avez-vous déjà lu ces auteurs ?
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Largo Winch, tome 24 : Le Centile d'or

On est reparti pour une nouvelle aventure du célèbre milliardaire en blue jeans qui clos un diptyque basé autour d'une mine d'étain indonésienne. La thématique était de faire dans des activités plus éthiques ce qui est à la mode pour faire mieux passer les pilules amères du capitalisme.



Cependant, parfois, la réalité est plus compliquée que cela. Largo va s'en apercevoir à ses dépens avec l'exploitation d'enfants dans sa mine. Sauf que c'était un coup monté destiné à se séparer de cette activité permettant l'exploitation de puces électroniques permettant d'aller dans l'espace pour la conquête des étoiles.



Nous allons faire connaissance avec un autre milliardaire excentrique ayant une autre vision des choses à savoir Jarod Manskind. Cela rappelle les Elon Musk et autres milliardaires actuels voulant faire du tourisme spatial ou conquérir la planète Mars.



On apprendra dans ce tome qu'il y a dans le monde 2810 milliardaires. Les 100 milliardaires les plus fortunés font partie de ce qu'on appelle le centile d'or qui donne son titre à ce tome. Il est vrai qu'ils ne laisseront pas de trace dans l'histoire car personne ne se souviendra de leur nom à l'heure où la planète agonise.



Encore une fois, les femmes joueront soit le mauvais rôle ou bien un rôle de potiche afin d'assouvir les fantasmes sexuels de ce beau monde. Pour autant, Largo est là pour humaniser un peu tout cela. Les cascades sont dignes de « Mission impossible ». Cela en devient presque invraisemblable.



Evidemment, cela se laisse lire plutôt agréablement avec une fin qui ne surprendra personne.
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Mediator, un crime chimiquement pur

Hôpital de la cavale blanche, Brest, février 2007. Ce jour-là, le docteur Irène Frachon, pneumologue, visite l'une de ses patientes « HT AP », c'est à dire souffrant d'hypertension artérielle pulmonaire (une maladie rare), qui, parmi d'autres médicaments, prend du Mediator. Aussitôt, cela lui rappelle l'affaire de l'Isoméride, ce fameux coupe-faim, qui a abouti, des années auparavant, à son interdiction de par sa dangerosité. Deux médicaments fabriqués par le même laboratoire Servier et issus de la même recherche et de la même famille. Pour autant, Servier décide de le vendre pour traiter le diabète et prétend qu'il n'a aucun effet coupe-faim, permettant ainsi son remboursement par la Sécurité Sociale. Les médecins prescrivent à tout-va. Aussi, Irène est-elle effarée de voir que 10 millions de personnes en prennent. Lorsque plusieurs cas de valvulopathie (dysfonctionnement des valves du cœur) sont détectés, la pneumologue s'en étonne d'autant que la plupart des personnes prenaient du Mediator. Dès lors, elle va se lancer, corps et âme, dans un combat qu'elle sait inégal...



Tout le monde connaît l'affaire du Mediator et la firme pharmaceutique Servier, du nom de son président, Jacques Servier. De même qu'Irène Frachon, l'une des premières lanceuses d'alertes concernant cette entreprise, même si, on le découvre dans cet album, des alertes et des mises en garde avaient déjà été formulées des années auparavant, sans que personne ne s'en inquiète. Cette pneumologue, à force de pugnacité et de courage aussi, va effectuer un long travail de recherche afin de prouver que le Mediator est bien responsable des cas de valvulopathie. Si certaines patientes en garderont des séquelles, d'autres en mourront. Cet album, dense, richement documenté et particulièrement instructif, est le fruit de la collaboration d'Irène Frachon et d'Éric Giacometti qui, lui, avait déjà enquêté sur l'Isoméride quand il était journaliste au Parisien, avec l'aide cruciale de scientifiques, collègues, hommes politiques et journaliste. Autant dire qu'ils maîtrisent leur sujet sur le bout des doigts. Outre cette enquête passionnante mais terrifiante, les auteurs ne manquent pas de donner la parole aux victimes et de révéler les dessous et les manipulations machiavéliques de la firme Servier. Des pratiques que la firme conteste encore aujourd'hui.

Un album aussi prenant qu'effroyable sur un scandale sanitaire qui dure... depuis plus de 60 ans !

En France, l'on estime, aujourd'hui, le nombre de décès entre 1300 et 1800, voire 2200.
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Marcas, Maître franc-maçon, tome 1 : Le rituel ..

Adaptation du Roman de Giacometti & Ravenne, et de leur célèbre commissaire maître Franc-maçon Marcas.



Une BD, d'action un thriller ésotérique qui se veut pédagogique, j'ai beaucoup aimé le personnage principal.On en apprend un peu plus sur la franc-maçonnerie.



Le commissaire Marcas est sur les traces de la loge nazi thullé et du rituel dit «de l'ombre», accompagné d'une militaire qui a en horreur la franc-maçonnerie ce qui apporte des échanges cocasses et drôles.



Les dessins sont d'un grand classicisme





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La saga du Soleil noir, tome 2 : La nuit du..

Second volume de la trilogie (Soleil Noir) du duo Giacometti et Ravenne, "La nuit du mal" est un excellent roman d'aventures sur fond de seconde guerre mondiale et conquêtes du nazisme.



Il est à souligner que les auteurs ont pris pour sujet de cette saga un aspect méconnu du nazisme, et se sont méticuleusement documentés, rendant le récit encore plus authentique et passionnant.



Mêlant aventure, amour (et trahison), espionnage, histoire, occultisme et (géo)politique en période de guerre, le duo d'écrivains à succès nous offre un bon divertissement sans temps mort et avec des personnages attachants. Je reste dans l'attente de la "conclusion" de cette série avec le dernier tome.
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La saga du Soleil noir, tome 3 : La relique..

J'ai lu le troisième tome de La saga du Soleil noir, La relique du chaos, de Giacometti et Ravenne, sélectionné dans la catégorie polar du Prix des lecteurs 2021 de Livredepoche.



Après les deux premiers livres ce dernier est une suite logique.

J'ai fait le choix de lire les trois à la suite et j'avouerais que je suis heureuse et soulagée de ne pas avoir le quatrième entre les mains.



Ne vous y trompez pas, il s'agit de nouveau d'un très bon livre mais j'aurais souhaité lire la conclusion de l'histoire et ne pas devoir attendre un quatrième tome. Le récit tire un peu en longueur.

Certains lecteurs comparent ces aventures à celles d'Indiana Jones ; sur le fond oui, sur la forme non.



Des reliques anciennes, cachées et secrètes qui donnent un grand pouvoir à leurs détenteurs.

Différents héros qui se battent chacun à leur manière pour éviter que ces croix gammées mystérieuses ne tombent entre les mains des nazis.



La nouveauté de ce tome est l'arrivée de l'URSS dans la partie avec un Staline comme on l'imagine.

Toujours un vrai plaisir que de croiser tous ces personnages historiques.



La fin est un véritable cliffanger, tant pour Tristan, Laure qu'Érica.

La fin est proche et il ne leur faudra pas manquer de courage pour affronter cette guerre et ses dessous mystérieux.
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13 à table ! 2020

Ces '13 à table' sont en fait 17, voire plus si on compte leurs ghost-writers, ou nègres littéraires.

Cette année, ils nous emmènent en voyage, et j'ai hésité à les accompagner quand j'ai vu que les chauffeurs n'étaient pas tous des champions.

J'ai sans doute été séduite par la couverture colorée de Riad Sattouf (avec sa petite Esther), et bien sûr par quelques noms d'auteurs, quand même : Michel Bussi, Adeline Dieudonné, Karine Giebel, Yasmina Khadra, Giacometti & Ravenne, Nicolas Mathieu et Leïla Slimani.

Huit sur 17, ce n'est même pas la majorité. Et ceux dont les romans me plaisent ne m'emballent pas forcément dans le format 'nouvelle'.



Comme pour le show musical des 'Enf*irés' (attention terme homophobe digne d'un hooligan ?), les éditeurs ont la bonne idée d'ajouter aux indéboulonnables croûtons des talents/révélations de l'année (ici Adeline Dieudonné et Nicolas Mathieu). Et ça fonctionne ! La preuve : sans eux, je ne retenais que 6 auteurs sur 17. Et je n'achetais pas le recueil.



Dans les premières éditions, je lisais tout. J'ai appris à repérer ceux qui m'agacent, et cette fois, j'ai zappé sans scrupules P. Besson, F. Bourdin, A. M-L, Puertolas.



Globalement, malgré ce filtre, j'ai l'impression que les auteurs ne se sont pas foulés.

Seulement deux histoires se détachent du lot : Karine Giebel m'émeut pour la troisième année consécutive, et Giacometti & Ravenne m'ont surprise.



Comme l'achat d'1 livre ne finance que 4 repas aux Restos du Coeur (et combien de flûtes de bulles pour les chanteurs du spectacle mythique, plutôt 'sans slip' que 'Sans-culottes' ?)... l'année prochaine :

- je m'abstiendrai

- je lirai les textes des auteurs qui m'intéressent dans un fauteuil de M.-Edouard

- je me débrouillerai avec une asso locale, qui ne perd pas d'argent en poudre & paillettes, qui donne à manger et à boire ♪♫ mais aussi de quoi se laver et dormir abrité, et pas 'juste pour l'hiver'...

- et pour le dépaysement, je voyagerai avec les petits marrants de Cocovoit'

>> https://television.telerama.fr/tele/serie/cocovoit,24116073.php



Evidemment, je suis un peu injuste ici avec cette formidable association. Je respecte et salue l'initiative de Coluche et le boulot de tous les bénévoles depuis 34 ans, dont JJ Mo-… 😉😘

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♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=HRPgpoeSdgA

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13 à table ! 2019

Cette année, c'est la fête !

C'est la fête qui est à l'honneur dans ces 12 nouvelles, rédigées par 13 auteurs (Giacometti & Ravenne sont de nouveau en binôme).

On célèbre les 5 ans de cette collection dont les bénéfices vont aux Restos du Coeur.



Comme les années précédentes, il y en a pour tous les goûts : du bling-bling, de l'épate, de la bonne franquette, de la fête à Neuneu, de la fête neuneu, de la fête qu'on boudera (par contrainte ou par choix), des bulles dans les flûtes, des petits-fours, des victoires à célébrer, des déguisements de Carnaval, de la foule qui - au contraire de celle de Piaf - vous rapproche...



J'ai failli décliner les invitations de Puértolas, TdR, AML et FdE.

C'est finalement Bourdin et Chattam qui m'ont le moins embarquée.

J'ai admiré (de nouveau) le talent de Leïla Slimani, celui trop rare de Karine Giébel dans le registre 'émotions', et l'hommage réussi de Jaenada au grand conteur qui nous a quittés cette année : Pierre Bellemare.



Le credo des Restos du Coeur étant qu'aujourd'hui on n'a plus le droit ni d'avoir faim ni d'avoir froid ♪♫, je m'étonne et regrette de ne pas avoir trouvé de références aux gens qui fuient la guerre et la misère de leur pays, et qui ont faim et froid en arrivant ici... Sujet trop politique ? Evité pour ne pas agacer certains lecteurs ?

A moins que la nouvelle d'Alice Zeniter, en point final du recueil, signale cette absence ? Elle interroge au milieu de tous ces bons sentiments, et laisse mal à l'aise, en tout cas.

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>> https://www.youtube.com/watch?v=YLrIgGsl0RE
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13 à table ! 2018

Une critique courte, pour vous inciter à acheter ce livre, ce recueil de nouvelles. Comme vous l'avez déjà fait les années précédentes, ou pour la première fois. Pour soutenir les Restos du Coeur et leur cause généreuse, et pour lire des nouvelles très diverses.

Si certaines nouvelles sont un peu noires ou amères, j'ai trouvé l'ensemble plus réussi et moins triste que les années précédentes, j'ai aussi trouvé que la plupart des nouvelles avait su respecter le thème choisi pour cette année : l'amitié. J'ai aimé "Je suis Li Wei" de Michel Bussi, "L'Anomalie" de Maxime Chattam. "Mon cher cauchemar" d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre et "L'Escalier" de Karine Giebel ont aussi su me toucher.

Bonne lecture
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La saga du Soleil noir, tome 5 : 669

Mars 1944. À Paris, Horst Gellen, un officier allemand, est sauvagement assassiné lors d'un rendez-vous avec une prostituée. Près du cadavre, la police trouve l'inscription "669". Un nombre également découvert, quelques jours plus tôt, près du corps d'une baronne elle aussi assassinée. L'affaire est confiée au commissaire Montalivet, surveillé de près par la Gestapo.

Mars 1944. Tristan a installé son commerce d'antiquité à Genève et savoure une vie tranquille. Laure vient bouleverser cette sérénité, rappelant à l'antiquaire son trouble passé et n'hésitant pas à le faire chanter pour obtenir sa complicité dans un coup commandité par la France libre du Général de Gaulle.



Giacometti et Ravenne auraient pu se contenter de situer leur roman dans la période trouble qui précède la débâcle allemande à la fin de la seconde guerre mondiale. Une époque qui a déjà inspiré de nombreux auteurs de romans, et qui autorise nombre d'audaces de scénario. Mais ils n'en sont pas rester là, ajoutant une dimension sataniste à leur série de romans. Dès lors, les péripéties les plus improbables sont permises, et ça devient trop pour moi...

Je reconnaîtrais cependant une qualité à l'intrigue : un dénouement surprenant, que rien ne laisse deviner.

Les personnages sont comme la trame du roman : trop improbables. Tristan, en James Bond français, sort indemne de trop d'actions mal engagées. Idem pour Laure, qui subit plus qu'elle n'agit, en apparence. Quant à ce balourd de commissaire Montalivet, pétainiste antinazi, gaulliste anticommuniste, il paraît tellement hors du coup... Mais c'est pourtant, peut-être, le plus vrai, le plus représentatif de l'état d'esprit de la population française du moment.

Quelques mots sur l'écriture. Elle est celle d'un thriller classique et ne laisse jamais deviner qu'il y a quatre mains. Le roman se livre au lecteur avec aisance et facilité. Cerise sur la gâteau : il se lit sans difficulté même si l'on n'a pas lu les quatre premiers tomes.

Un roman noir facile, pour le lecteur et les auteurs.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Marcas

Les français ou qu’ils cherchent ont besoin de merveilleux. J’aime bien Junger, j’avais des doutes sur lui. Un réactionnaire. Le palais de l’Elysee était beau.

C’était une journée scintillante de janvier ou le gris des toits se rêvait en arc -en-ciel. c’est le 4 eme livre de ces auteurs que je lis.

Celui qui cache un secret est maître de sa route. Je pense à Clairac dans le lot et Garonne. Les loups sont entrés dans Paris.

La fin de l’espoir est le commencement de la mort. Alix de Turenne la terrible cathare
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La saga du Soleil noir, tome 2 : La nuit du..

J'ai lu La nuit du mal deuxième tome de la saga du Soleil noir de Giacometti et Ravenne chez Livre de poche.



Et si les réussites et les victoires d'Hitler dépendaient de la possession ou non de quatre swastika, des croix gammées secrètes et mystérieuses qui engendrent un immense pouvoir à celui ou ceux qui les contrôlent.



Que l'on y croit ou non, il faut à tout prix empêcher les nazis de s'emparer de l'ensemble de ces artefacts.



Le mystérieux Tristan, l'intrépide Laure et Erika la fausse gentille jouent contre la montre pour satisfaire chacun leur patron.



Pour stopper les plans d'Hitler et de son bras droit le cruel Himmler, tous les coups sont permis et les vies sacrifiées ne font pas exception.



Un deuxième tome en demi-teinte pour moi. Toujours très agréable à lire, quelques nouveautés, quelques nouvelles informations mais j'espère un troisième tome plus efficace.
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Marcas, Maître franc-maçon, tome 2 : Le rituel ..

Suite et fin de ce diptyque ésotérique de qualité n'ayant pas lu les romans je ne peux pas faire de comparaisons. Toujours est-il que j'ai apprécié ce thriller dynamique, où l'on mélange la résurgence d'un mouvement Nazi et la quête de Dieu, tout un programme...



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Le rituel de l'ombre

Le rituel de l'ombre... Ça ne serait pas plutôt Colombo chez les francs-maçons ?



Soyons honnêtes, une fois de temps en temps, j'aime bien une petite touche d'ésotérisme dans un bon polar. Sauf que là, ce n'est pas une petite touche, c'est l'artillerie lourde de l'ésotérisme, avec sociétés secrètes neonazies, rituels maçonniques dévoyés et formule de fin du monde... et que finalement on n'apprend pas grand chose sur la franc-maçonnerie, hormis quelques détails folkloriques et le fait que ça aide le héros à se sentir apaisé... et que le polar en lui-même ne casse pas trois pattes à un canard (même un canard franc-maçon), très classique, pas trop crédible, axé essentiellement que la violence et le sexe...



Attention, je n'ai pas dit que la lecture était désagréable; au contraire, ça se lit facilement, le suspense est efficace et les personnages plutôt sympathiques, à part les méchants vraiment très méchants. Il ne me manquait que la mer, la chaise longue et le soda pour avoir une bonne lecture de vacances...



501 pages avec les annexes sur les francs-maçons, donc ça devrait pouvoir compter dans le challenge Pavés de Gwen21...
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Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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