À chaque moment, j’avais posé mon regard sur celle qui partageait ma vie pour m’assurer que tout allait bien. Le plaisir de la voir se transformer m’avait fait négliger cette formidable opportunité de déchaîner mes envies sur Lucie. J’ai songé :
— C’est la dernière fois que je me retrouve à partager ma femme sans profiter de la sienne. Il va falloir que j’arrange ça.
Je l’imaginais déjà en fruit défendu, et je rêvais de la croquer.
Heureux de retrouver la mer après deux années sans elle, j’avais l’esprit ailleurs lorsque j’ai vu Lucie. Elle était déjà dans l’eau et nous rejoignait en nageant.
Je ne pouvais rien distinguer sous la surface, si ce n’est qu’au-dessus, elle n’avait pas de bretelles sur les épaules.
Aussitôt, je l’imaginais seins nus et comme un collégien en pleine puberté, je trouvais le moyen de développer un demi mou dans une eau à vingt degrés.
Le fait est qu’elle avait un soutien-gorge sans bretelles couleur chair. Ses petits seins gonflés de lait le maintenaient tendu et le froid de l’eau faisait pointer ses tétons sous le tissu.
Peut heurter les plus sensibles
1 On parlait du fait d’avaler le sperme.
Désinhibé par l’alcool, je lui réplique en riant :
— Alors, pour, contre ou bien au contraire ?
— Pour ! De toute façon, on n’a pas le choix. Même si ce n’est pas idéal, c’est notre seule solution contraceptive vu que je ne veux pas de stérilet et que je ne peux pas prendre la pilule à cause de ma santé.
Les yeux plantés dans les miens, elle se mit à sourire et ajouta sans hésiter
— De toute façon, il faut bien que ça aille dans un trou.