Le cinéma était un pays. Je revois ces rangées de moleskine verte, ces strapontins de feutre rouge. C'est là que j'ai ressenti la joie et la fureur, l'enthousiasme et la déception. Dans ces fauteuils fatigués, j'ai découvert l'exaltation, la tristesse, l'espérance. A cet âge-là, on est mieux dans le noir. Les boutons se voient moins.