AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Éric Oliva (65)


Une justice, qui n'en avait plus que le nom depuis belle lurette, remettrait finalement en liberté l'homme qui avait tué son fils. Comment accepter une chose pareille ?
Page 110- Le vase rose.
Commenter  J’apprécie          462
Il se demandait par quel miracle un journaliste faisait déjà le pied de grue devant le portail du pavillon. S’il y en avait un, les autres ne tarderaient pas de pointer le bout de leur nez. Les gens avaient envie de savoir. Les gens étaient curieux.
Quelle honte ! pensa-t-il en repoussant le rideau de la fenêtre de la chambre. Vouloir faire du fric sur la détresse humaine. Quel métier à la con !
Commenter  J’apprécie          200
- Ce ne sont pas mes animaux, le reprit-elle froidement. Ce sont mes enfants !»
Le gendarme soupira silencieusement. Il venait de tomber sur la cassos de service et allait maintenant devoir se la farcir. Intérieurement, il maudit quelques secondes l'auxiliaire de l'entrée.
«Vos enfants, répéta-t-il en hochant la tête. Je comprends... Expliquez-moi ce qui vous fait dire ca.»
Maryvonne Pigent agrippa son sac à main posé sur ses genoux et regarda Mickaël Palleri de ses petits yeux noirs. La fureur se lisait à travers eux. Pendant près de vingt minutes, elle détailla le plus clairement possible à l'homme, qui s’astreignait à prendre des notes, que des personnes mal intentionnées s'amusaient à assassiner ses bébés, ses enfants, sa raison de vivre. Ou en deux mots, ses chats...
Commenter  J’apprécie          190
Tu fermes ta gueule et tu sors d'ici tranquillement. Par contre, si je découvre que je me suis trompé et que tu es pour quelque chose dans la mort de mon fils, je te poursuivrai jusqu'au bout du monde pour te crever. Je t'en donne ma parole.
Commenter  J’apprécie          151
« Vous m’avez demandé comment et pourquoi. Je vous fais confiance et vous explique par quel biais j’en suis arrivé là ! Il est où votre problème ? Mon fils est mort, ma femme m’a quitté et ma société ne va pas tarder à être placée en liquidation judiciaire. Quant à vous, votre enquête n’a pas évolué d’un iota depuis le soir où nous avons perdu Tao ! Vous pensez vraiment qu’être poursuivi pour ça me donne la moindre sueur froide ?! »
Commenter  J’apprécie          130
« Écoutez, madame, je vais voir ce que je peux faire. Comme vous voyez, votre dossier est toujours sur mon bureau et je vais y jeter un œil nouveau.
– Ben oui, ce serait une bonne idée ça, lança Maryvonne en jetant un regard appuyé sur les piles de dossiers. De toute façon, ma plainte ne risquait pas de prendre la poussière avec toutes les autres posées au-dessus. »
Palleri faillit s’étrangler. Cette femme avait les yeux partout. Une véritable mégère rusée qui n’avait décidément pas la langue dans sa poche.
« Bon, je vous tiens au courant. Je vais aller voir ce monsieur…
– Bonnefoi ! Mais vous imaginez ! éclata Maryvonne. Comment cet âne bâté peut-il porter un nom pareil ? »
Le gendarme se retint de pouffer de rire, mais l’envie lui tordit l’estomac.
Commenter  J’apprécie          70
Pour l’heure, le mois de mars étendait de nouveau sur la ville le vent glacé caractéristique des hivers d’Europe du nord et Charly prit la seule décision qui s’imposait à lui. Le nourrisson viendrait dormir chez lui cette nuit. Liz sera peut-être heureuse de pouponner quelques heures ?
A peine avait-il fourré le couffin sous son bras et attrapé l’énorme sac posé à terre que la Rover démarra en trombe. Un dernier dérapage au sortir du parking et déjà Allan disparaissait au coin de la rue. C’était la dernière fois qu’il le voyait vivant.
Commenter  J’apprécie          70
« Vous avez dit à mon collègue de l’accueil que quelqu’un s’en prenait à vos animaux. C’est exact ?
– Ce ne sont pas mes animaux, le reprit-elle froidement. Ce sont mes enfants ! »
Le gendarme soupira silencieusement. Il venait de tomber sur la cassos de service et allait maintenant devoir se la farcir. Intérieurement, il maudit quelques secondes l’auxiliaire de l’entrée.
Commenter  J’apprécie          60
Les jours passaient sans se préoccuper de lui, son chagrin, ses désirs et ses doutes. Et lui s'inquiétait de moins en moins d'un avenir qu'il avait mis entre parenthèses.
Commenter  J’apprécie          40
Les secondes qui s'égrainaient paraissaient s'étirer comme des heures. Cela faisait trente interminables minutes à présent qu'ils rongeaient leur frein sous trois mètres d'eau et chacun d'eux, avait les yeux rivés sur son ordinateur respectif.
Encore une minute et Mike pourrait remonter à bord.
Commenter  J’apprécie          40
Plus d’angoisse, plus de crainte, plus d’écueil dans sa vie. La présence de cette femme, jeune, jolie, attirante à souhait, le calmait et, malgré tout, le perturbait au plus haut point. Régulièrement, une minuscule ampoule s’allumait dans sa tête, venant ternir l’instant magique en lui rappelant que sa tâche n’était pas finie et que ses démons endormis allaient devoir reprendre du service. Mais chaque fois, ce petit rayon de soleil qui le dévisageait si tendrement parvenait à l’éteindre d’un simple regard, d’une simple parole.
Commenter  J’apprécie          30
À l’appel au secours d’une Caroline qui leur avait paru au bout du rouleau, ses grands-parents n’hésitèrent pas un seul instant et l’accueillirent à bras ouverts. Dans la vaste maison que le couple occupait sur les collines de cette petite commune en front de mer, Antonia avait rapidement préparé sa chambre et James avait remis au goût du jour le bureau que les fillettes utilisaient autrefois.
Moins d’une semaine plus tard, à son arrivée, tous deux avaient été aux petits soins pour elle. Les bons petits plats de mamie et les réminiscences de ce qui était une vie de famille lui rappelèrent que des choses normales existaient et que celles-ci lui avaient terriblement manqué.
Commenter  J’apprécie          30
Cet abruti ne serait même pas capable de dénicher une armoire au beau milieu d'un couloir
Commenter  J’apprécie          30
Son fils était livide, et son petit corps frêle était secoué de soubresauts incessants. Tao tremblait de tous ses membres. Son lit ressemblait à un champ de bataille où un escadron de soldats venait d'être décimé.

Son mari, complètement paniqué, tentait désespérément de le maintenir afin qu'il ne se blesse pas.

Frédéric tourna la tête vers elle.

«Appelle les secours !» hurla-t-il.

Luan se précipita dans sa chambre.

Le cœur au bord des lèvres, elle attrapa le téléphone posé sur la commode et composa le 15.
Commenter  J’apprécie          30
Mais l’horrible réalité renaissait systématiquement de ses cendres. Sa main effleurant son ventre, à peine rebondi, la rappela à l’ordre. Un nouveau haut-le-cœur lui souleva l’estomac. La dernière visite de Ouael lui avait fait oublier son rendez-vous chez sa gynécologue, et lui donna encore une raison de haïr ce charognard. Il fallait qu’elle se hâte. Laisser les jours filer n’était certainement pas la solution et elle ne voulait surtout pas sentir bouger celui qui vivait en elle.
Commenter  J’apprécie          30
Les deux êtres auxquels elle tenait le plus au monde se trouvaient là, assis sur le canapé, les yeux rivés sur le poste de télévision, innocents comme l’agneau qui vient de naître. Deux enfants totalement démunis face à la cruauté humaine. Comment feraient-ils sans elle ? Que deviendraient-ils si elle disparaîssait ? Éventail de questions qui revenait inlassablement hanter son esprit depuis plusieurs semaines, la contraignant à des efforts surhumains pour ne pas se laisser aller. Peu à peu, son appétit s’était sourdement envolé et manger n’était à présent qu’une simple formalité. Elle qui, il y a encore peu, prenait tant de plaisir à émoustiller ses papilles lorsqu’elle passait à table, se nourrissait uniquement pour ne pas tomber. Les antidépresseurs se chargeaient de tout le reste.
Commenter  J’apprécie          30
De près, elle était encore plus belle et désirable qu’il ne l’avait imaginée. Dans la pénombre de la salle, il n’avait pu discerner les grands yeux d’un bleu presque turquoise qu’elle venait de poser sur lui. De toutes les femmes présentes ce soir, elle était de loin la plus élégante. Avec patience et une subtilité mesurée, il l’attira graduellement dans sa sphère. Car Maéva était instruite et, qui plus est, les échanges qu’ils avaient révélaient, de sa part, une intelligence certaine, le tout agrémenté d’une spiritualité pleine de finesse.
Commenter  J’apprécie          30
Pour couronner le tout, quand les aléas de la vie lui en laissaient le temps, elle s’astreignait à entretenir un corps quasi parfait, dans une salle de sport.
À trente-sept ans, Emma Paolini était aussi bien dans sa peau qu’elle l’était dans sa tête. Un BTS de secrétariat en poche, cela faisait près de huit ans qu’elle donnait de sa personne et de son temps pour la multinationale qui l’avait embauchée lorsqu’ils étaient arrivés d’Italie. Depuis, acharnée au travail, elle avait patiemment creusé son trou, et de ce fait, seuls des éloges étaient dispensés la concernant. De plus, loin d’être imbue d’elle-même, elle possédait et savait jouer de cette vive intelligence couplée à un humour pertinent qui plaisait beaucoup, notamment à son patron.
Commenter  J’apprécie          30
Chaque fois qu’elle pénétrait dans cet antre en partie peuplé d’hommes, elle essayait de se faire toute petite. Elle savait que c’était dans sa tête, mais de cette façon, elle pensait pouvoir minimiser les œillades, souvent pesantes, des collègues qui, sans vergogne, la déshabillaient du regard.
Il fallait dire que la nature l’avait sans conteste gâtée et qu’elle ne passait pas inaperçue. Elle possédait, pour ainsi dire, tous les atouts qui attiraient un homme : grande, mince, un maintien toujours élégant, et un visage doux dont les magnifiques yeux bleus dégageaient autant de délicatesse que de légèreté. Un rouge à lèvres carmin faisait ressortir une bouche délicieusement pulpeuse.
Commenter  J’apprécie          30
Entre tôlards, on doit toujours pouvoir compter les uns sur les autres. Des fois, c'est juste pour des conneries. Te filer un coup de pouce pour trouver du taf ou te fournir un pieu pour crécher une nuit ou deux. Te bile pas, c'est pas mon genre de pourrir la vie des gens. Ça, on le vit tous les jours ici sans rien demander.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Éric Oliva (256)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Mrs Meredith Brown" d'Eric Oliva.

Où a-t-on visé pour tuer Mr Brown ?

au ventre
au coeur
à la tête

10 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Mrs Meredith Brown de Éric OlivaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}