Au bac de Berville, il faisait une chaleur torride et il y avait des milliers de gens. Il y avait des enfants qui pleuraient et on arrivait même pas à leur donner à boire ou quelque chose comme ça tellement on était serré. On a attendu au moins une heure et on a réussi à passer le bac. Et on a eu de la chance parce qu'il y avait un autre départ, à l'époque c'était un bateau, c'était le Niobé, et les gens qui sont montés ont été bombardés.