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Cette fable mérite que l’on s’y attarde quelques instants. Jean de la Fontaine était non seulement un observateur hors pair de l’espèce animale mais surtout un habile connaisseur des comportements humains. Et quoi de plus naturel qu’utiliser une fable mettant en scène un renard rusé qui arrive à ses fins en flattant un corbeau, avide de compliment, pour décrire la perversion de certains agissements de l’être humain et en tirer une morale : « Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute » !
Le corbeau possède finalement toutes les caractéristiques se rapprochant le plus de l’individu fier et égocentrique, manifestant un besoin de reconnaissance exagéré, une adulation excessive et vitale qui fait de lui un être en permanence sensible aux éloges. Ce comportement démontre surtout un manque de confiance en soi et peut constituer, à la longue, un sérieux handicap au quotidien.
Le renard que l’on dit rusé ressemble davantage à tous les beaux-parleurs, ceux dont les discours enjôleurs font lever les foules et applaudir à tout va. Hélas toutes ces belles paroles sont bien souvent trompeuses et insincères, pourtant, force est de constater que leur portée agit toujours dans les consciences des plus naïfs qui se laissent toujours berner par ses embobelineurs.
Quoi qu’il en soit, il m’est arrivée de tomber par hasard, à l’orée d’un bois, sur un renard poursuivant un corbeau qu’il n’a bien évidemment jamais rattrapé ! Cela m’a rappelé le proverbe d’une autre fable de Jean de La Fontaine, « Le Rat et l’Huitre » : « Tel est pris qui croyait prendre ».
Qui n’a pas conservé intacte dans sa mémoire une fable de Jean de La Fontaine, apprise par cœur à l’école et récitée en classe devant ses camarades ? Ce grand poète possédait plusieurs cordes à son arc : amoureux de la nature et des animaux, passionné par l’étude des comportements humains, il a réuni harmonieusement ses innombrables talents et son expertise dans une œuvre magistrale.
La comparaison du monde animal avec celui des humains est saisissante de ressemblance ! L’étude sociologique des individus correspond au comportement animal dans bien des domaines et il fallait avoir l’idée de concevoir des rapprochements entre les agissements pervers de l’être humain et les attitudes naturelles des animaux, symbolisés pour l’occasion selon les espèces.
Aux antipodes les unes des autres, les entités humaines et animales évoluent dans des environnements différents tout en respectant pourtant leur propre code et leur propre règle de vie en société. Observateur averti du monde animal et psychologue clairvoyant de la société qui l’entourait, Jean de La Fontaine a judicieusement choisi les espèces animales afin de bâtir l’ensemble de ses fables autour d’une similitude comportementale avec l’homme, par le biais de poèmes qui se veulent à la fois ludiques et moralisateurs.
« Les fables de La Fontaine » sont intemporelles, elles traversent les siècles inlassablement et sans prendre une ride pour le bonheur des petits et des grands !
Le corbeau possède finalement toutes les caractéristiques se rapprochant le plus de l’individu fier et égocentrique, manifestant un besoin de reconnaissance exagéré, une adulation excessive et vitale qui fait de lui un être en permanence sensible aux éloges. Ce comportement démontre surtout un manque de confiance en soi et peut constituer, à la longue, un sérieux handicap au quotidien.
Le renard que l’on dit rusé ressemble davantage à tous les beaux-parleurs, ceux dont les discours enjôleurs font lever les foules et applaudir à tout va. Hélas toutes ces belles paroles sont bien souvent trompeuses et insincères, pourtant, force est de constater que leur portée agit toujours dans les consciences des plus naïfs qui se laissent toujours berner par ses embobelineurs.
Quoi qu’il en soit, il m’est arrivée de tomber par hasard, à l’orée d’un bois, sur un renard poursuivant un corbeau qu’il n’a bien évidemment jamais rattrapé ! Cela m’a rappelé le proverbe d’une autre fable de Jean de La Fontaine, « Le Rat et l’Huitre » : « Tel est pris qui croyait prendre ».
Qui n’a pas conservé intacte dans sa mémoire une fable de Jean de La Fontaine, apprise par cœur à l’école et récitée en classe devant ses camarades ? Ce grand poète possédait plusieurs cordes à son arc : amoureux de la nature et des animaux, passionné par l’étude des comportements humains, il a réuni harmonieusement ses innombrables talents et son expertise dans une œuvre magistrale.
La comparaison du monde animal avec celui des humains est saisissante de ressemblance ! L’étude sociologique des individus correspond au comportement animal dans bien des domaines et il fallait avoir l’idée de concevoir des rapprochements entre les agissements pervers de l’être humain et les attitudes naturelles des animaux, symbolisés pour l’occasion selon les espèces.
Aux antipodes les unes des autres, les entités humaines et animales évoluent dans des environnements différents tout en respectant pourtant leur propre code et leur propre règle de vie en société. Observateur averti du monde animal et psychologue clairvoyant de la société qui l’entourait, Jean de La Fontaine a judicieusement choisi les espèces animales afin de bâtir l’ensemble de ses fables autour d’une similitude comportementale avec l’homme, par le biais de poèmes qui se veulent à la fois ludiques et moralisateurs.
« Les fables de La Fontaine » sont intemporelles, elles traversent les siècles inlassablement et sans prendre une ride pour le bonheur des petits et des grands !
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