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Le Rocambole, n°88-89 : Le multiple Georges..

Dernier, ou presque, représentant vivant de la longue lignée des romanciers populaires, Georges-Jean Arnaud est un monstre de la littérature populaire.



Monstre, qualificatif amical décerné à celui qui depuis 1952 avec son premier roman Ne tirez pas sur l’inspecteur en 1952 jusqu’à Les Indésirables en 2005, aura écumé tous les genres, policiers, espionnage, science-fiction, fantastique, érotique, historique, aventures, guerre, autobiographique, monstre certes Georges-Jean Arnaud l’est, mais par sa production imposante qui ne compte pas moins de 426 titres recensés.



Comme le démontre le sommaire décrit ci-dessous, Georges-Jean Arnaud est un romancier multiple, autant par son œuvre littéraire que par les nombreux pseudonymes imposés ou non par les éditeurs auxquels il présentait ses manuscrits.



Et le premier pseudonyme imposé, celui de Saint-Gilles, est pour lui comme une frustration. Tout ça à cause d’un autre romancier, du nom d’Henri Girard, a pris comme alias littéraire celui de Georges Arnaud, tout auréolé par le succès de son livre Le salaire de la peur et de son adaptation cinématographique par Henri-Georges Clouzot avec Yves Montand et Charles Vanel comme acteurs principaux.



Quelque soit le domaine exploré, Georges-Jean Arnaud s’est toujours montré respectueux envers son lectorat, multipliant les thèmes, et lorsqu’il utilise les mêmes approches, il sait se renouveler, au contraire de Serge Brussolo dont parfois le lecteur se demande s’il ne réécrit pas pour la ixième fois le même roman.



Il a abordé le roman policier sous un angle faussement simenonien, une influence revendiquée, mais dont il a su se détacher progressivement, privilégiant le roman policier d’aventures mais y incluant un côté psychologique dont la plupart de ses protagonistes sont les petites gens, les humbles, les cabossés de la vie, ceux qui n’ont pas d’histoire et à qui justement il en arrive, des histoires parfois sordides et intimistes, des plongées insistantes dans l’angoisse.



Mais sous les intrigues, qui ne sont pas innocentes, se cachent des paraboles pas toujours perçues. Ainsi Michel Vannereux, dans son analyse des romans de science-fiction écrits par Arnaud, et plus particulièrement la saga de La Compagnie des glaces puis le prolongement dans Chroniques glaciaires puis La compagnie des glaces nouvelle époque, met en lumière que la lutte contre les compagnies (ferroviaires) renvoie à l’actualité, que ce soit celle de 1980 ou celle de 2018, avec la lutte des simples citoyens contre la toute-puissance des multinationales.



Les rédacteurs des notules s’attachent aussi bien à l’homme, l’auteur, à ses débuts, ses relations avec les éditeurs, les différents genres abordés par l’exploration des genres et des séries, mais le summum de ce dossier réside dans la déclinaison de tous les romans publiés par éditeurs et par collections avec des notules de quelques lignes pour chacun des ouvrages avec l’indication de la date de parution, les numéros dans chaque collection et naturellement les divers pseudonymes sous lesquels romans sont parus et éventuellement les rééditions. Juste un petit oubli : La soif aux lèvres signé Georges Ramos dans la collection Parme des éditions de L’Arabesque, en 1959, a bien été réédité chez Eurédif dans la collection Quotidien fantastique en 1980 dans une version remaniée et écourtée mais sous le pseudonyme d’Ugo Solenza. Une broutille parmi toutes les sommes d’informations dont le lecteur saura tirer partie.







Sinon, dans la partie Varia, celle que je lis en premier en général, à signaler la présence d’un court conte de Marie Aycard, Un mariage en quinze minutes, qui est probablement la première fiction ferroviaire puisqu’il a été publié pour la première fois en 1839. Ce conte est accompagné d’un dossier dû à l’infatigable chercheur qu’est Jean-Luc Buard. Lequel a rédigé une thèse sur ce romancier et auteur dramatique :



A l'ombre du roman-feuilleton: Marie Aycard et la circulation internationale du feuilleton-nouvelle parisien et de la variété (autour de 1840) : Un acteur oublié de la communication de masse dans la sphère médiatique de son temps, sous la direction de Jean-Pierre Bacot, Villetaneuse, Université Paris 13 Sorbonne Paris Cité, décembre 2015, 3 volumes.



Jean-Luc Buard réédite également des ouvrages d’André Laurie, dont certains n’ont jamais été publiés en volume, redécouvert un auteur de science-fiction Marius Monnier, créant l’ADPF (Archives et documents presse et feuilleton), un micro-éditeur micro-diffusé qui se consacre uniquement à l’édition ou réédition de contes et feuilletons parus dans la presse et les magazines, de préférence inédits en volume.



Une trentaine de titres ont été produits en deux ans et demi (liste sur demande), à raison d’environ un titre par mois.



Pour tous renseignements, vous pouvez lui envoyer un petit message à l’adresse suivante :



jlbuard@laposte.net







Sommaire de la revue :



Editorial

Vie de l’association



Dossier : Le multiple Georges-J. Arnaud

— Le multiple Georges-J. Arnaud, par Alfu

— Aliénations. Le versant criminel de l’œuvre de G.-J. Arnaud, par Robert Bonaccorsi

— Le contre-espionnage de Georges-J. Arnaud, par Alfu

— Glissements progressifs de l’angoisse, par R. Bonaccorsi

— Chroniques de la Grande Séparation, par Didier Reboussin

— La Compagnie des glaces, par Michel Vannereux

— Un monde sans fin ?, par Noé Gaillard

— Frère Roquebère, par Paul Maugendre

— Bas les masques ?, par Robert Bonaccorsi

— Georges-J. Arnaud, homme de terroir, par Noé Gaillard

— Les voluptueux dialogues de Georges, Frédéric, Gino… et les autres, par Robert Bonaccorsi

— Le fourbe Pascal, par Jean-Michel Sévin

— D’une translation l’autre, par Robert Bonaccorsi

— G.-J. Arnaud passe aux aveux. A travers trois entretiens

— G.-J. Arnaud en couvertures, par Alfu

— G.-J. Arnaud en BD, par Noé Gaillard

— A plus d’un titre : Georges J. Arnaud, par Alfu

— Bibliographie commentée, par Alfu, Robert Bonaccorsi & Noé Gaillard



Varia

— Les romans spirites : le paranormal en littérature (2e partie), par Christophe Marécaille

— Variétés numériques et populaires (n° 2). Quelques précisions sur les débuts de Léon Groc : Quel entretien avec Bertillon ?, par Jean-Luc Buard



Chroniques

— Le front populaire

— Le coin des pseudonymes et autres recherches biographiques (6e épisode), par Patrick Ramseyer

— La revue des autographes, par Jean-Pierre Galvan

— Jean Faber, une énigme résolue, par Patrick Ramseyer

— Les Contes du Rocambole :

La première fiction ferroviaire ? Un mariage en quinze minutes par Marie Aycard







Cette revue, dont le prix pourrait rebuter certains, est un numéro double donc 15€ théoriquement le numéro mais il est possible de s’abonner aux deux numéros doubles de 2019 (le précédent étant consacré à Pinchon, Bécassine et Cie en adhérant à l’Association des Amis du roman populaire pour 50,00€. En 2020, le montant de l’adhésion est de 55,00€ et vous recevrez les prochains numéros du Rocambole gratuitement.



Il est toutefois utile de préciser que, contrairement à bien des revues que l’on trouve en kiosque, Le Rocambole n’est pas pollué par la publicité, ce qui de nos jours est une denrée rare !






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Le Rocambole N 85 - Mickey, une Publication..

A quatre-vingt-dix ans, la petite souris aurait pu prendre une retraite bien méritée ! C’est sans compter sur son charisme, son empathie avec les enfants (et les adultes !), son altruisme, sa joie de vivre, sa bonne humeur communicative, son éternelle jeunesse, et il n’est pas près d’abandonner !



Plus qu’un hommage à Mickey, ce dossier est consacré au Journal qui a enchanté durant des années bon nombre de lecteurs juvéniles, adolescents, et pourquoi pas adultes qui lisaient (lisent encore ?) ce magazine en cachette dans les toilettes.



Les collaborateurs de ce dossier se sont attachés à effectuer une rétrospective des deux magazines et à leurs cousins qui, en France, ont inondé les étals des kiosquiers. En effet Le Journal de Mickey a connu deux vies, la première à partir de 1934 lorsque Paul Winkler l’a créé avec l’aval de Walt Disney, la seconde en 1952, après une période de latence durant la Seconde guerre mondiale au cours de laquelle ne survécurent pas quelques magazines publiés en simultané : Robinson et Hop-là, fin des années 1930, et Donald qui fut édité de 1947 à 1953







Ce numéro, qui semble avoir été bouclé en urgence, est le complément indispensable à la revue hors-série du Journal de Mickey, éditée pour les 90 ans de la petite souris, une chronique que vous pouvez retrouver en fin d’article.



En effet, au travers des divers articles composant le dossier, on retrouve parfois les mêmes éléments décrits par leurs auteurs, éléments répétitifs et plus ou moins développés selon le thème proposé. Les différents rédacteurs se penchent sur la partie française du magazine, revenant sur sa création puis l’essor qui marqua les années 1952 à 1970.



Dans ce magazine, ne figuraient pas uniquement des planches ou des histoires complètes dont Mickey était le héros, dont la série historique de Mickey à travers les siècles, mais des romans puisés dans l’univers de Jules Verne à travers les adaptations télévisées ou cinématographiques par Disney et son équipe ou des romans-feuilletons issus de la littérature américaine, que ce soit dans la première série de Mickey, c’est-à-dire de 1932 à 1940 ou dans la seconde série à partir de 1952. Des romans qui mettaient en scène des personnages récurrents comme Franck Sauvage alias Doc Savage, signés Kenneth Robeson, ou des romans de H. Rider Haggard, d’Edgar Rice Burroughs, ou encore Yves Dermèze, Conan Doyle et bien d’autres.



Des feuilletons qui s’inscrivaient également dans l’air du temps sous forme de bandes dessinées et dont les titres ne manqueront pas de raviver d’agréables souvenirs à certains lecteurs : Zorro, Thierry la Fronde, Le temps des copains dont l’un des interprètes se fera un nom comme imitateur de Charles De Gaulle, j’ai nommé Henri Tisot.



Un numéro, malgré certaines répétitions et erreurs, intéressant et se démarquant quelque peu de la production éditoriale du Rocambole, même si cette revue est destinée à explorer la littérature populaire sous toutes ses formes.



Parmi les erreurs et bévues relevés, je citerai une affirmation qui dure depuis des années, malgré les nombreux rappels que j’ai pu effectuer ici ou là. A ce propos voir mon entretien avec Alain Page ici. Jacques Baudou, dans son article De l’influence des feuilletons et des séries TV sur les bandes dessinées publiées dans Le Journal de Mickey, écrit dans sa note 2 : La forêt frémit à l’aube d’Henri Dalbret (pseudonyme d’Alain Page). Or Alain Page n’a jamais utilisé le pseudonyme d’Henri Dalbret !



Dans Histoire du Journal de Mickey, article signé Michel Mandry qui a travaillé durant quarante dans le magazine d’abord comme rédacteur, puis rédacteur-en-chef et enfin comme conseiller technique, adaptateur, formateur et archiviste, des notes sont annoncées mais ont mystérieusement disparu.



Enfin Daniel Compère écrit, dans Un romancier populaire dans Le Journal de Mickey : le cas particulier de Jules Verne, … plus récemment, en avril 2005 (année du centenaire de la naissance de Jules Verne)… il faut lire évidemment année du centenaire du décès de Jules Verne !



D’autres articles complètent ce dossier dont ceux de Jérôme Serme qui exhume Les enquêtes de Rossiter Simon Logan de Roger Hutchins, article Dans les mines du second rayon, ou encore de Fleur Hopkins qui nous raconte L’histoire du prix Maurice Renard, ou encore de Patrick Ramseyer qui nous livre le Coin des pseudonymes et autres recherches biographiques.



Enfin, pour la bonne bouche dans la rubrique Les contes du Rocambole, La vapeur écarlate, une courte nouvelle illustrée de Gustave Le Rouge et présentée par Alfu. Ce court récit, publié en six feuilletons dans l’hebdomadaire Les Trois couleurs du 4 avril au 9 mai 1918, ressemble à un scénario ou à un synopsis qui aurait pu être plus longuement détaillé mais ne boudons pas notre plaisir.






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Rocambole, n°82 : Les Publications Ferenczi

Les jeunes n’ont pas connu cette maison d’édition qui inonda le marché de fascicules en tous genres, policiers, fantastiques, aventures, amour, pour un petit prix jusqu’au début des années 1960.



De petits livres dont la pagination variait en fonction des collections, ainsi que des aléas éditoriaux, qui pouvaient osciller entre 16 jusqu’à 128 pages, et dont la parution était hebdomadaire. On peut encore dénicher dans les vide-greniers ces petits ouvrages, parfois bien endommagés, et que recherchent les collectionneurs et amateurs de littérature populaire ancienne. De nos jours il n’existe plus de collections populaires, à des prix abordables. Mais comme à toute règle il existe des exceptions, me faut-il signaler toutefois Les Editions du Carnoplaste, sous la sainte bénédiction de Robert Darvel, qui proposent des fascicules de 32 pages au prix gastronomique (seuls les gourmands de littérature populaire apprécieront) de 3€. Mais ceci est une autre histoire et un autre débat.



Ce nouveau numéro de la revue le Rocambole retrace cette épopée littéraire qui œuvra pour le plus grand plaisir des lecteurs prolétaires, mais posséda sa collection dite de prestige.



De l’origine de cette maison d’édition créée en 1896 par Jozsef Fischer, né en Hongrie en 1855, arrivé en France en 1879, changeant ses prénom et nom vers 1886 en Joseph Ferenczy, puis vers 1916/1947 en Ferenczi, jusqu’en 1964 avec la disparition d’Henri Ferenczi, l’un des deux fils de Joseph, les différents contributeurs proposent une étude quasi complète.



Les débuts difficiles, les maisons d’éditions concurrentes, les années de la Première Guerre Mondiale, les remous, les diverses collections, une tentative de listage des fascicules, la Seconde Guerre Mondiale, la main mise par Jean de La Hire, la transformation en Editions du Livre Moderne, puis le retour à la dénomination originelle des éditions Ferenczi et les dernières publications avec les collections Le Verrou et Feux Rouges.



Le mieux est peut-être de vous détailler le sommaire de ce dossier intéressant en tout point, comportant de très nombreuses illustrations, avec ce sentiment de frustration car on aurait aimé en savoir encore beaucoup plus :







Les publications Ferenczi, par Daniel Compère & Jean-François Le Deist.



Les débuts des éditions Ferenczy, par Daniel Compère.



La maison d’édition J. Ferenczi & fils, par Myriam Quéré.



Ferenczi éditeurs. Repères chronologiques, par Jean-François Le Deist.



Ferenczi et le roman policier, par Jacques Baudou.



Ferenczi, de Maurice Level à Colette, par Jean-Luc Buard.



L’aryanisation des éditions Ferenczi (1940-1942), par Marie Puren.



Henri Armangol, par François Ducos.



La gouache du rêve, par Guy Costes.



Les débuts de Ferenczy révélés, par l’assassin de Sadi Carnot, par Marcel Hutin.



Le bluff des tirages, par Pierre Lagarde.







Comme on peut s’en rendre compte, un dossier copieux et pourtant incomplet, car la recension des diverses collections, fascicules ou grands formats, mériterait à elle seul un volume épais de plusieurs centaines de pages. Jacques Baudou s’attache à recenser quelques-unes de ces collections. Le Roman policier, créée en 1916 perdurant jusqu’en 1923 avec un total de 206 titres, passant de 48 pages à l’origine puis à 32 pages. Sont ainsi déclinés, avec l’historique et les principaux auteurs marquants, Police & Mystère, Crime & Police et Police, Le Petit Roman Policier, Mon Roman Policier, Le Verrou et Le Fantôme, Police & Mystère nouvelle série, et enfin Feux Rouges.



Mais comme les éditions Ferenczi ont œuvré dans tous les domaines du roman populaire, fantastique, policier, science-fiction, aventure, sentimental, jeunesse, romans-cinéma, le travail à effectuer est colossal, car décliner les titres des collections sans établir un listage du contenu n’offre guère d’intérêt. En effet, parmi les très nombreux auteurs qui ont publié chez Ferenczi, certains auteurs, célèbres à leur époque comme Georges Spitzmuller, Michel Nour, Félix Léonnec, Marcel Idiers, René Poupon, rédigeant dans tous les domaines de la littérature populaire ; d’autres qui possèdent encore une petite aura auprès des anciens lecteurs, Marcel Allain, Jean de La Hire, Marcel Priollet, Albert Bonneau, H.J. Magog, tous utilisant de nombreux pseudonymes, et ceux dont on parle encore, Léon Sazie avec les rééditions de Zigomar, Maurice Limat, Ange Arbos plus connu sous le nom de Marc Agapit et surtout Georges Simenon, qui signa Jean du Perry et Christian Brulls.



Liste non exhaustive bien évidemment.



Mais les éditions Ferenczi, ne pouvaient se contenter des publications populaires et, tout comme le fit plus tard les éditions Fleuve Noir avec la collection Grands Romans, elle se lança dans une collection de romans dits littéraires, avec la collection Le Livre Moderne Illustré qui accueillit en son sein des auteurs prestigieux tels que Georges Duhamel, Francis Carco, les deux frères Rosny pour des romans individuels, Céline, François Mauriac, Gabriel Chevalier, Rachilde… Là encore, liste non exhaustive.



On ne peut passer sous silence les divers illustrateurs des couvertures des fascicules, qui furent également à l’origine du succès de cette maison d’édition, tels que Henry Armengol, Georges Vallée, Raymond Houy ou encore Georges Sogny.







En forme de digestif, après ce repas copieux, ce dossier est suivi de l’analyse de Les enfants de la Louve d’André Beucher par Jérôme Sorme et Le coin des pseudonymes par Patrick Ramseyer. Mais dans le dossier des éditions Ferenczi, d’autres pseudonymes sont dévoilés, ce qui est toujours intéressant pour les chercheurs de lectures anciennes. Bonne lecture !
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