Paris Ouest [corriger]

Malgré un sujet qui me tient à coeur, je n'ai pas réussi à aller au bout de ce livre.



La faute très sûrement au fait qu'il rende compte des propos tenus lors d'un colloque.

Contrairement à des essais plus classiques, je n'y ai trouvé aucune qualité littéraire, et ai eu l'impression de parcourir un manuel de droit.



C'est donc la forme qui a fini par me décourager, et non le fonds.

Je retenterai peut-être plus tard de terminer cet ouvrage, qui à la lecture des autres critiques vaut qu'on y retourne.

J’ai été intrigué par la quatrième de couverture, lors d’une masse critique babelio.

Peu habituée au genre je garde des souvenirs pénibles de mes heures de philosophie au lycée, j’ai retrouvé ce souvenir dans la première partie qui explique les difficultés à parler philosophie sur la vie quotidienne, la vie quotidienne étant unique à chaque individu. J’ai quand même été interpellée par certaines citations de philosophes sur ce qu’il peut y avoir de commun selon ce qui compose le quotidien.

Attention il faut effectivement s’accrocher au départ, j’avais l’impression d’être dans une explication de textes plus qu’autre chose, beaucoup de références, une bibliographie impressionnante, mais quelques traces d’humour permettent de s’accrocher.

Merci pour ce moment de lecture et cesréflexions qui m’accompagneront au quotidien.

50 ans de loi Pleven, dite loi de 1972 contre le racisme, cela devait se fêter. Pourtant le ton de cet ouvrage, constitué des actes d'un colloque tenu en 2022, n'est pas spécialement enthousiaste, ni triomphateur. Les auteurs reconnaissent le bien-fondé de la loi, sa nécessité à l'époque. Les dispositions contre le racisme étaient assez limitées et permettaient tous les débordements. La loi Pleven est venue élargir la protection, lui donner une assise large et indiscutable. Néanmons, ils reconnaissent aussi les attaques actuelles et nombreuses contre la loi, la remise en question perpétuelle des dispositions antiracistes.



C'est le propos de la troisième partie qui s'attaque aux enjeux. Le "on ne peux plus rien dire", ou les attaques contre le mouvement woke. Voire le développement du racisme en ligne via les réseaux sociaux. Cette partie 3 est de loin la plus intéressante, car plus universelle.



Cela reste un ouvrage technique, pointu, mais globalement vulgarisateur quand même, et basé sur des cas concrets, des jugements. On évitera quand même de hacher la lecture en se référant systématiquement aux notes de bas de page. De plus, s'agissant d'actes d'un colloque, les auteurs ne se positionnent pas dans une optique de policy-making. Pas ou peu de recommandations, de pistes pour des lois ou des adaptations futures.



Merci à Masse critique et aux Presses universitaires de Paris Nanterre.