Aubane polars en nord [corriger]

Suite à la découverte d'une fillette, perdue et apeurée, en bordure de l'autoroute A16, Marc, agent de la SANEF et Léonie, fonctionnaire de la Police de l'Air et des Frontières des Hauts-de-France, se trouveront mêlés à une enquête qui conduira les lecteurs dans les tréfonds d'une affaire sordide, mettant en scène les activités mafieuses et criminelles d'une pègre locale, corrompue et cupide, prête à commettre les exactions les plus atroces.



En écrivant son premier roman policier de main de maître, Geoffrey Decoëne a transformé l'essai avec brio. De toute évidence, la Police de l'Air et des Frontières (PAF) est un monde familier pour l'auteur qui nous en détaille très précisément les structures et nous en confie, sans ménagement parfois, les dérives et les failles, par le biais d'un récit dont il déroule la trame progressivement, afin d'entretenir judicieusement le suspense jusqu'à l'épilogue. L'expertise de l'écriture combinée à la fluidité du style et à une intrigue palpitante, pimentent cette histoire qui nous tient en haleine, au fil des pages, nous plongeant dans un final cruel et sanglant, digne d’un thriller insoutenable.



J'ai noté deux erreurs et imprécisions de lieux, en début d'ouvrage :

- pages 17-18 : Un nouveau Centre de Rétention Administrative (CRA) a été ouvert à l'été 2011 au Mesnil-Amelot, celui de l'aéroport de Roissy est définitivement fermé.

- page 21 : Ce n'est pas le RER C mais le RER B qui dessert l'aéroport Charles-de-Gaulle.

Comment s'immiscer dans le passé de cet ancien mineur de fond, Kazimir Lévinsky, et comprendre ce qui a bien pu se passer dans sa vie ? C'est lors de la découverte de son corps au pied du phare rouge à Boulogne-sur-Mer que le lecteur va découvrir réellement un pan de son histoire. Il est retrouvé assassiné à l'âge de 85 ans d'une balle dans la tête.

" Il était question d'un vieillard sans défense, assassiné à la carabine longue distance d'une balle en pleine tête, comme John Fitzgerald Kennedy.... "

C'est Léo Brassens avec Tanaka, et ses deux nouveaux coéquipiers, Martin Verline et Louisa Fourcroy qui vont tenter de résoudre cette enquête.

Les dernières recrues ont quelques faiblesses mais dans cette affaire ils vont tout mettre en oeuvre pour que la vérité éclate.

" L'antre du diable " fouille les antécédents de Kazimir Lévinsky. Ils vont devoir remonter de très loin car cet ancien mineur est marqué au fer rouge dans sa vie ; il a subi de terribles et douloureuses épreuves.



L'auteur décortique minutieusement la vie de Kazimir au point de se retrouver dans la période des rescapés des camps de concentrations.



C'est un polar très enrichissant abordant divers thèmes psychologiques. Didier Bonnet s'est documenté et propose au lecteur une histoire assez noire. Les personnages sont très intéressants à suivre et j'ai un coup de cœur pour Léo Brassens. D'ailleurs Louisa a un petit faible pour lui.



" L'antre du diable" est un polar qui se lit rapidement et qui est d'une efficacité rare. Le style de l'auteur est soigné. Comment ne pas être emporté par une telle histoire ?



L'enquête est menée tambour battant, le lecteur veut juste en savoir un peu plus sur le passé troublant de Kazimir.



Vous saurez que cet ancien mineur de fond a connu bien des déboires dans sa vie. J'ai beaucoup apprécié le récit mais aussi les personnages et j'espère retrouver prochainement les aventures de Léo Brassens et de ses coéquipiers.



Je n'ai pas eu tort d'hésiter à lire " L'antre du diable". C'est une véritable découverte.

Amiens : un inconnu trouvé inanimé est transporté aux urgences. Personne n'est en mesure de l'identifier mais plus intrigant encore : Il se cramponne avec force à une boite métallique. Trois hommes lourdement armés vont débarquer à l'hôpital pour s'assurer que l'inconnu ne se réveille pas…

Les flics apprendront que ledit inconnu a enregistré les aveux d'un meurtre d'un comptable, témoin clé dans une affaire de blanchiment d'argent.



Hauts-de-Seine : une femme débarque à la Française des jeux pour récupérer le pactole. Pourquoi a-t-elle attendu le tout dernier jour ? Et comment expliquer que trois hommes, lourdement armés eux aussi, essaient de la tuer ? le commissaire Pellegrini constate des incohérences dans son récit. de plus, sa fille ne s'est pas présentée à son poste d'infirmière et un vol de plusieurs flacons de morphine a été constaté à l'hôpital de Bobigny où elle travaille…



Évidemment, les deux histoires sont liées et le lecteur le découvre rapidement. L'intrigue est un peu alambiquée, je n‘ai pas compris certains détails, notamment liés au mobile des protagonistes.

J'ai en revanche bien aimé l'action, les hommes de la BRB qui doivent fouiller l'hôpital d'Amiens y compris les souterrains désaffectés.



On va dire que je me suis (un peu) réconciliée avec la collection « les polars en nord » … Leurs quatrièmes de couv' restent alléchantes mais je suis souvent déçue.